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Détours mathématiques - Bracaval

mis à jour le 08/01/2010


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Il ne s'agit pas d'interpréter mathématiquement des œuvres d'art ni de « mathématiser » le travail d'expression des artistes mais de choisir ces œuvres comme points de départ pour des itinéraires mathématiques proposables à nos élèves, dans nos classes...

mots clés : arts visuels, mathématiques, géométrie, carré, puzzle, aire


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Ces quelques œuvres de Bracaval font penser aux configurations géométriques associées à des découpages d'un carré.
Chacune des figures suivantes peut être réalisée facilement dès le début du cycle 3 et chacune d'elle peut donner lieu à l'utilisation d'un puzzle géométrique.

Avec les quatre pièces de la figure 1 (qui sont quatre triangles rectangles isocèles identiques) on peut reconstituer deux carrés de même aire, un rectangle, un triangle rectangle isocèle, un parallélogramme, un trapèze isocèle.

Avec les trois pièces de la figure 2 (on fait intervenir un milieu d'un des côtés du carré initial) , on peut reconstituer un losange, un parallélogramme, un trapèze isocèle.

Le découpage associé à la figure 3 est plus particulier (on fait intervenir les milieux de deux côtés du carré initial).Avec ces trois pièces  on peut reconstituer un rectangle, un trapèze isocèle, un triangle rectangle.
Ces puzzles géométriques permettent d'illustrer le fait que des figures géométriques différentes peuvent avoir la même aire.

détours mathématiques - Bracaval
 

L'artiste

Bertrand Bracaval


né en 1948, vit et travaille à Nantes

Bertrand Bracaval bénéficie de la première bourse du Musée des Sables d'Olonne en 1972
Ses œuvres sont conservées dans les Musées de Nantes, Liège, Morlaix, Les Sables d'Olonne, Wakefield Art Gallery  et dans les Arthothèques de Caen, Nantes, Hennebont, Angers, La Roche-sur-Yon.

PRIX : Lafont en 1967, Pinneau Chaillou en 1977, Robert Beltz.
 
« La force que nous insuffle une œuvre, peut nous laisser l'illusion d'en être à son niveau, pour en savoir goûter le suc, nous trouvant gratifiés d'appartenir au cercle restreint de ceux qui en ressentent l'esprit; mais la rencontre suivante nous révèle d'autres aspects, de sorte qu'à mesure où notre réceptivité se développe, nous éprouvons l'inquiétude que nous échappe sa grandeur consistant à ne jamais se laisser déchiffrer, toujours au delà de notre système d'analyse, comme si un fil invisible en commandait toutes les facettes.
La capacité de nous détacher de notre regard pour en devenir l'observateur, nous donnerait accès à une vision nouvelle.
Ce sont les mêmes modèles, les mêmes paysages, mais les projecteurs sont réglés différemment. Notre relation passionnelle aux œuvres nous enseigne que rien n'existe solidement, durablement, tout se fondant dans cette lumière se modifiant sans cesse, à la faveur des heures et des modes. Comme si la peinture nous amenait à douter de nos propres yeux, pour qu'enfin nous puissions voir. »

Bertrand Bracaval : l'aune de l'instant
Exposition itinérante créée en 1994

« Aujourd'hui, la peinture qui me préoccupe, est une peinture où le sujet est le fond, où le signe est le fond. Il n'y a pas de sujet, il n'y a que de la couleur. La tache est le sujet.
Ma peinture ne s'inscrit pas dans un courant comme celui de la nouvelle figuration, elle n'est pas expressionniste... Elle est post-gestuelle, post-abstraction lyrique, elle tire ses sources du tachisme : c'est une étude de la couleur plus que des formes, même s'il peut apparaître des formes quelquefois, la peinture étant forcément quelque chose de formel. Je travaille sur la couleur, donc sur la lumière.
L'autre aspect de mon travail est de faire une recherche sur le rien, sur le vide, sur l'absence d'anecdote, de narration, de représentation. Je suis intéressé par le fait de cerner le problème de la peinture au plus près.

Je ne cherche pas à en donner une explication mais si on me la demande, je dis que depuis vingt ans, sans me lasser, je travaille sur la peinture du vide car je trouve qu'il est beaucoup plus facile de tout dire que de ne rien dire, tout comme il est plus facile d'expliquer, d'ajouter, que de s'en tenir au strict minimum, à l'essence même du propos que l'on s'est fixé. Donc il n'y a rien d'autre que le tableau et la recherche de la couleur, rien d'autre qu'une recherche sur le problème peinture. »

Bertrand Bracaval : Des moi et des moi
Portraits d'artistes,  espace Graslin, Nantes,
1991
 

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vignette Détours mathématiques... du côté des arts visuels ! 07/01/2010
« A quoi servent les mathématiques ? »... le groupe mathématiques s'est livré à quelques détours du côté des arts visuels !
mathématiques, oeuvre, artothèque Joë Fesseau; Raymond Torrent; Médiathèque Benjamin-Rabier

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