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all over
mis à jour le 12/04/2025
Expérimenter un principe mathématique, la symétrie, pour créer des images abstraites et sans figuration.
mots clés : symétrie, espace, répétition, motif, couleur, composition, all over, ELEA, numérique
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Objectif : Expérimenter un principe mathématique, la symétrie, pour créer des all over sans figuration
Dessins de Fleur, Lucas, Pavel, Maëlynn
Pour amorcer la séquence, la mosaïque de l’Alhambra est vidéo-projetée au tableau et deux questions sont posées, une mosaïque est-elle une image ? et comment est-elle construite ? L’objectif est que les élèves trouvent les mots suivants : motifs, répétition, symétrie, couleur et all over (vue précédemment). Si pour eux une mosaïque n’est pas une image, je montre l’oeuvre d’Edna Andrade, Cross, et la question se repose. Les notions qui s’y rapportent sont aussi soulevées, ils trouvent donc abstraction, matérialité, espace (se référant aux posters accrochés dans la classe)…
La demande précise qu’il faut construire un gabarit pour générer des formes et les déployer sur le support, la feuille de papier. Le principe du gabarit repose sur le pliage de l’enveloppe et dans cette enveloppe, on y découpe des formes. En dépliant celle-ci, elles émergent, on les duplique sur la feuille en faisant pivoter le gabarit sur un point. Pour la compréhension du procédé de fabrication, puis du pivot avec le gabarit, un.e volontaire va au tableau et montre comment faire pour que ensuite chacun, chacune puisse procéder au pliage de l’enveloppe et au découpage, puis au dessin. La fin de la séance s’arrête avec la fabrication du gabarit, le choix du format (A4 ou A3) et un premier report des formes en dessin au point de pivot pour montrer la symétrie.
Pour reprendre la pratique sur les autres séances d'effectuation...
Un ou une personne dans la classe est interrogée pour reposer la demande, les contraintes et définir les attendus : obtenir un all over singulier par la symétrie. Qu’est-ce qui sera original dans le dessin réalisé ? Ce seront les choix techniques, les choix des formes découpées, la dimension de l’image (soit A4 ou A3). Une fois, le cadre posé, l’effectuation peut reprendre : ils peuvent choisir leur technique une fois la symétrie suffisamment déployée sur la feuille. Ils prennent, selon leur idée, les outils de dessin, de peinture nécessaire à la bonne conduite du projet…
Cette plateforme, de type MOODLE, est disponible via l’ENT depuis janvier 2024. Pour beaucoup d’apprenant.es, ce sera leur première utilisation depuis la rentrée. Le but du parcours est qu’ils se familiarisent avec la plateforme et pouvoir se tromper, pouvoir réessayer. En fin de séquence, le parcours peut permettre d’être un support visuel pour mesurer ce qui est acquis en terme de connaissances en allant voir qui l’a testé, et combien de fois.
Temps estimé du parcours 10 minutes
Objectif : revoir le vocabulaire vu en cours, s’approprier les oeuvres et les contextualiser dans leur époque et faire des passerelles avec les mathématiques.
Les exercices pour y arriver sont :
Un millionnaire sur le vocabulaire lié à la symétrie (définir le principe), lié à l’image abstraite en 10 questions : il faut répondre aux questions pour trouver les réponses et gagner des points.
Un texte à trous sur l’art abstrait : comment le définir ?
Une vidéo interactive sur la méthode pour regarder une peinture (un texte à trous, un vrai-faux et un check-list sous la forme d’un texte à trous).
Un appariement (associer une image à un mot) sur les trois oeuvres et quelques autres grands artistes (Vasarely, Sonia Delaunay par exemple).
Les pré-requis et les attendus de la séquence :
Les pré-requis disciplinaire se situent dans une progression spiralaire : l’élève réinvestit la question de la non figuration et du all over vue en début d’année de 5ème. En 6ème avec la séquence sur la forme géométrique, les notions d’espace, de représentation et de motifs répétés ont déjà été abordées.
Se familiariser avec ELEA : utiliser la plateforme pour parfaire ses connaissances sur les oeuvres abordées en classe et établir des passerelles avec la pratique faite en classe en séance asynchrone. Ce travail numérique asynchrone sert d’évaluation formative, en complément de ce qui est fait en classe, il n’est pas évalué de façon sommative dans cette séquence. Les attendus en fin de séquence sont : être capable de choisir ses outils pour les effets qu’ils produisent, aborder le vocabulaire lié à l’image, aller au bout de sa réalisation en proposant une réponse qui tiennent compte des contraintes plastiques du all over, pouvoir analyser la réalisation d’un/une autre personne en s’appuyant sur la méthode d’analyse d’une oeuvre visuelle, comprendre les deux notions clés de la séquence : l’abstraction géométrique, la non figuration.
Prolongement numérique...
Pour poursuivre la réflexion sur les réalisations, une séance se rajoute pour exposer dans le collège des posters numérique pour un accrochage dans les couloirs des salles de mathématiques, ce travail numérique est fait sur I-PAD. Ils vont être amenés à choisir quelles réalisations va avec quelle autre, puis trouver un moyen de présentation pour pouvoir exposer cet ensemble via un collage numérique avec l’application InShot. Ils réaliseront l’encadrement, l’accrochage, et la communication en créant leurs cartels.
ludivine lobertréau
information(s) pédagogique(s)
niveau : 5ème, Cycle 4
type pédagogique : article
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : La représentation ; images, réalité et fiction
• La création, la matérialité, le statut, la signification des images : l’appréhension et la compréhension de la diversité des images ; leurs propriétés plastiques, iconiques, sémantiques, symboliques ; les différences d’intention entre expression artistique et communication visuelle, entre oeuvre et image d’oeuvre.
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