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De la fiction à la réalité

mis à jour le 12/10/2008


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Passage de la fiction à la réalité ou de l'image d'une oeuvre à l'oeuvre elle-même.

mots clés : exposition, échelle, dimension, volume, matérialité



Placée en début d'année, cette situation d'enseignement fait suite à la leçon Une galerie imaginaire (voir en bas) dont l'incitation était  :  "Devenez galeriste !"

Les élèves ont réalisé individuellement une image (dessinée et/ou peinte). Celle-ci représente un espace fictif, de type galerie d'exposition.
Ils ont imaginé puis placé dans cet espace des "oeuvres", fictives elles-aussi.

La deuxième partie de la demande n'avait pas été annoncée, si bien que chacun a laissé libre cours à sa fantaisie, dégagé de l'idée de faire en fonction d'une concrétisation future.



Incitation écrite au tableau : MON OEUVRE DEVIENT REELLE

Demande à l'oral : choisir dans sa galerie ou dans celle d'un camarade (avec son accord), une oeuvre fictive.
Il faudra prendre en compte toutes les indications visuelles et décelables dans l'image réalisée lors de la séance précédente (taille, échelle, format, couleur, facture, texture, matérialité, médium...) et tenter d'être le plus conforme à celles-ci.

Il est possible de s'associer et de travailler en équipe. Il est souhaiter un titre et un cartel respectant les codes de ce type de communcation.

Matériel présent dans la classe et apports personnels en fonction du projet.
Deux séances de deux heures.

 


Dans ce travail, l'échelle de l'oeuvre est celle d'une guitare réelle.
L'aspect "fiché dans le mur" a posé problème. L'ensemble a finalement été taillé dans des blocs de polystyrène (
dim: 95 x 47 x 4 cm)

- Il a fallu qu'on imagine le dos, non visible dans l'image de départ.


A droite, il s'agit d'une peinture acrylique, sur format grand aigle (environ).

Là aussi,  les élèves ont fait des choix qui leur sont apparus comme nécessaires.
Le passage du médium (pastel) de l'image de l'oeuvre réduite à la peinture pour la réalisation finale montre une adaptation aux nouvelles dimensions du support.

Cette capacité à s'adapter aux nouvelles conditions de travail, quitte à "trahir" l'image pour surmonter la difficulté  est selon moi positive, même si, par conséquent, la demande de départ se trouve outrepassée.
  

La "sculpture", au premier plan de l'image est choisie par deux élèves, qui la réalisent dans une échelle plus réduite.

- A moins de prendre un mannequin, ou de nous mettre dans le travail, c'était impossible à faire à la même taille que dans l'image...

Finalement , elles optent pour un assemblage d'objets réduits, mais respectent les proportions
(dim : 35 x 12 x 12 cm environ).
 
 

 

L'échelle, pas vraiment appréciable dans l'image, a donné lieu à une relecture forcée.
- On a eu trop de mal à faire la structure de la nana. On ne voit pas assez le volume réel dans le projet. C'est pas trop ressemblant !
La "sculpture" ( 35 x 40 x 80 cm) est faite d'une structure grillagée, sur laquelle les deux élèves ont appliqué  des bandes plâtrées. Peinture acrylique sur un gesso ensuite.
 
 
La couleur s'est ajoutée, mais il s'agit d'un très grand format sur papier-affiche.
Le mot  ART est fait de collages. Il faut le recul prévu dans l'image pour lire le mot et le photographier (dim : 100 x 250 cm).
 
 

 
 Commentaires         
               
Il est bien évident que les élèves allaient, très vite, être confrontés à des problèmes de l'ordre de la matérialité et du (savoir) faire car le passage de la deuxième à la troisième dimension, de la réduction à l'agrandissement, du support papier à d'autres supports plus adéquats, des médiums utilisés dans l'image à ceux choisis après, ... tout cela constituait autant d'obstacles à franchir.
 
Pour l'ensemble des productions, les difficultés rencontrées ont été contournées, soit par opportunisme, soit par véritable réflexion sur la matérialité.

Si certains ont délibérément fait des choix "faciles à faire", la plupart ont vraiment joué le jeu, d'autant qu'il y a eu entente préalable  entre eux pour un partenariat : on "entre" dans la galerie du camarade, on choisit ensemble, on partage les idées, les compétences.


Prolongements
 
 
  • La galerie de l'établissement a été investie pour une séance. Les élèves ont cherché des dispositifs personnels pour donner à voir l'ensemble de leurs productions (image  et oeuvre réalisée) et les ont photographiés.
  • De retour en classe, les photos sont vidéo-projetées et font l'objet d'un nouveau questionnement : mise en abîme de l'image,  échelle nouvelle, point de vue sur le lieu réel, etc.
  • Les deux séances suivantes ont été consacrées à une sortie-expositions sur trois lieux de la ville d'Angers (Triptyque).

 

Sculpture en fil de fer et plastique
(dim : 120 x 50 x 25 cm)
 
contributeur(s) :

béatrice corfmat-moulun

information(s) pédagogique(s)

niveau : 2nde, Collèges tous niveaux, Lycée tous niveaux

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant, élève

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : Question au programme de la classe de seconde

ressource(s) principale(s)

P1000497_modifié-1.jpg une galerie imaginaire 10/05/2021
Entre oeuvre et image de l'oeuvre : proposition de va-et vient entre fiction et réalité, entre espaces représenté et réel.
exposition, image, réalité, fiction, oeuvre

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