Le paysage d'Adrien est celui de la salle d'arts plastiques. Cette production pose d'emblée la question de la définition du mot paysage et enrichie la verbalisation. L'espace représenté est celui dédié au numérique, nous apercevons les ordinateurs de la classe ainsi qu'une multitude d'autres rectangles correspondants aux références que je colle au mur. Le paradoxe de son dessin, c'est qu'aucune d'entre elles n'est représentée. C'est un tout autre parti pris que défend Berfin en reproduisant l'une d'entre elles sur un format raisin à l'encre (croquis préparatoire d'un charge-objet de Jean-Michel Sanejouand de 1964). Les "accidents" liés à la technique employée, l'absence de mots ainsi que le statut de la production éloignent tout de même son travail du référent.