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mis à jour le 01/03/2021
Comment mettre en tension pratique "traditionnelle" et pratique numérique ?
En quoi les langages artistiques peuvent-ils réciproquement se nourrir ?
mots clés : matérialité, peinture, photographie, dessin
Peuvent-elles s'imiter ?
Que s'apportent-elles mutuellement ?
Comment se font-elles réciproquement évoluer ?
Ce travail doit permettre aux élèves de prendre conscience que les pratiques ne se résument pas seulement au matériel employé ni aux représentations standards : peindre ne se limiterait pas uniquement à un tube de gouache et des pinceaux...
Une photo ? On dirait de la peinture...
Par deux, en 30 minutes, réalisez une photographie qui donne l'impression d'être une peinture.
Les élèves dégagent certaines caractéristiques liées à l'objet pictural ; matière et texture, travail de la couleur et de la surface.
Peindre serait appliquer une matière colorée sur une surface.
Les élèves proposent des réalisations révèlant un aspect proche de l'abstraction et des qualités plastiques inhérentes aux images.
Les références artistiques suivantes sont alors partagées suite à la verbalisation :
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Knut Wolfgang MARON, Sans titre, oeuvre de la collection de l'Artothèque d'Angers | |
Non ?! C'est un dessin !
Par deux, en 30 minutes, réalisez une photographie qui donne l'impression d'être un dessin.
Les élèves dégagent certaines caractéristiques liées au dessin ; forme, ligne, geste, trace plus ou moins fine et précise, épaisse et foncée liée à l'outil utilisé.
Dessiner serait montrer la qualité de la ligne, sa valeur expressive, en fonction des outils employés.
A l'issue de cette étape, ils saisissent davantage les différences entre langage pictural et langage graphique mais éprouvent aussi la porosité et les liens possibles entre ces pratiques.
Les références artistiques suivantes sont alors partagées suite à la verbalisation :
Jean-Christophe BALLOT, Sans Titre (série "L'Eau Grande"), oeuvre de la collection de l'Artothèque d'Angers | Paul STRAND, Abstraction |
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Photo transformée
En 30 minutes, il est demandé à chaque élève de transformer une photographie sur tirage papier glacé qu'il a apportée. Il dispose de matériels tels que les pastels gras, du vernis, de la colle liquide, un marqueur noir, des outils comme des plumes, fourchettes ou encore compas.
Par ses diverses interventions sur l’image, l’élève doit transformer la photographie en dessin ou en peinture.
Cette phase permet de vérifier que les élèves ont saisi les codes picturaux et graphiques et sont capables de les manipuler.
L’image déjà présente sur la photographie est un bon support de travail pour les élèves qui redoutent le passage à la représentation.
Après un temps d’hésitation, les élèves prennent plaisir à intervenir sur leurs images.
Julie Cassandre
Mathis Pierre
Les notions et questions travaillées précédemment sont reprises et consolidées.
C’est aussi l’occasion de pouvoir aborder des œuvres impressionnistes ainsi que la démarche d'Arnulf Rainer, de Daniele Buetti ou de Vermibus, artistes intervenant sur des images.
Evaluation
Les deux premières phases sont l’occasion de convoquer deux compétences, plus particulièrement évaluées :
- Recourir à des outils numériques de captation et de réalisation à des fins de création artistique.
- Expliciter la pratique individuelle ou collective, écouter et accepter les avis divers et contradictoires.
La compétence « Choisir, mobiliser et adapter des langages et moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu »est évaluée spécifiquement lors de la dernière étape.
A l’issue de ce travail, trois cartes mentales sont élaborées et sont mises en relation : dessin, peinture et photographie.
Découvrir et expérimenter une autre situation sur la question du mode d'emploi avec : une peinture en kit.
maud gaschet
niveau : Cycle 4, 4ème
type pédagogique : scénario, séquence
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe
référence aux programmes : la matérialité de l'oeuvre
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes