arts plastiques - InSitu
s'identifier
portail personnel ETNA
espace pédagogique > disciplines du second degré > arts plastiques > enseignement > leçons
terre-eau-ciel
mis à jour le 21/03/2015
Quand le lieu engendre l'action.
mots clés : paysage, autoportrait, in situ, vidéo, danse, carnet de travail
Il s'agit d'un projet personnel élaboré en fin d'année de première en prévision d'un voyage d'étude au CIAP (Centre International d'Art et du Paysage) de Vassivière, prévu dès septembre de l'année de terminale. L'élève est arrivée sur le site avec une idée et a pu inscrire son projet en écho à l'exposition en place et à la demande des médiateurs "Agir sur ce paysage". Après avoir abordé la question de la représentation du paysage, il est question d'en investir les données physiques. Dans son carnet de travail, Meg fait apparaître à plusieurs reprises ce projet. On y voit les questionnemnts et le processus d'élaboration.
Terre-air-eau est un projet autour de la danse, de la relation entre le corps, l'espace et l'énergie qui provient du sol. Je me suis inspirée de deux chorégraphes : Josef NADJ et Pina BAUSCH.
Dans Le Dernier Paysage, NADJ met en parallèle Last Landscape et ce qui fonde cette pièce : sa genèse, ses sources, son processus de création. C'est aussi un « autoportrait au paysage » mais volontairement partiel, qui présente « l'oeuvre en cours ».
Le voyage à Vassivière s'offrait donc à moi comme une belle opportunité de mettre en œuvre mes idées à la manière de NADJ, en faisant de l'île une scène, un peu comme Pina BAUSCH qui elle emmenait la nature dans les théâtres (terre, pierre, eau). J'ai donc réalisé une variation et laissé l'espace influencer mes mouvements pour réaliser un film qui finalement se décline en 3 vidéos sur les éléments :
Dans Le Dernier Paysage, NADJ met en parallèle Last Landscape et ce qui fonde cette pièce : sa genèse, ses sources, son processus de création. C'est aussi un « autoportrait au paysage » mais volontairement partiel, qui présente « l'oeuvre en cours ».
Le voyage à Vassivière s'offrait donc à moi comme une belle opportunité de mettre en œuvre mes idées à la manière de NADJ, en faisant de l'île une scène, un peu comme Pina BAUSCH qui elle emmenait la nature dans les théâtres (terre, pierre, eau). J'ai donc réalisé une variation et laissé l'espace influencer mes mouvements pour réaliser un film qui finalement se décline en 3 vidéos sur les éléments :
- une sur la terre, qui insiste sur le centre de gravité du corps en rapport à l'énergie provenant du sol
- une sur l'eau, qui montre la fixité du corps en contraste avec le mouvement en va et viens de l'eau
- une sur l'air, sur la gravitation et l'équilibre, donc sur son rapport indissociable avec la terre, voir même avec l'eau
Chaque vidéo a pour bande son des enregistrements réalisés sur l'île de bruits de pas sur le sol, de bruits d'eau, et de bruits du vent.
J'imagine une exposition à l'intérieur d'une pièce avec sur chaque mur la projection d'une vidéo en boucle, et sur le dernier mur 3 images, symboles de chaque vidéo.
Meg, élève de terminale L
Lycée Notre-Dame, Challans
Stéphane Tellier, Enseignant Lycée Notre-Dame Challans
information(s) pédagogique(s)
niveau : Terminale L
type pédagogique :
public visé : enseignant, élève
contexte d'usage : classe, sortie pédagogique, travail autonome
référence aux programmes : Filiation, opérer des déplacements, anticiper l'élaboration formelle du projet plastique
arts plastiques - InSitu - Rectorat de l'Académie de Nantes