déroulement des séances Prises de vues d'ouvertures dans l'espace du collège (par petits groupes), pendant que les autres achevaient leur travail (la maquette escaliers en réseau). Les élèves ont photographié librement, dès lors que c'était des ouvertures, sans savoir au préalable dans quel but.
En salle multimédia, j'ai de mandé aux élèves de créer un labyrinthe interactif en utilisant Impress. Ils avaient à leur disposition leurs images (photographies des maquettes, photographies des ouvertures) auxquelles j'ai joint par la suite un stock d'images d'archives prises au moment de la construction des modulaires du collège.
Pas de problème de prise en main d'Impress par les élèves. Une rapide démo a suffi à les lancer sur le montage. Pas de didacticiel fourni (inutile). Les informations complémentaires sont venues au fur et à mesure et individuellement quand se manifestaient un besoin spécifique ou un problème à résoudre. Beaucoup d'informations circulaient (le travail fut-il collaboratif ou interactif???)
Ils ont pris progressivement conscience des possibilités interactives, mais peu ont pu aller aussi loin qu'ils l'auraient souhaité pour des questions de temps.
Les problèmes rencontrés : problèmes de lenteur et de bug, liés au réseau essentiellement, et les problèmes de disponibilité de la salle informatique à partager avec les autres collègues.
A la suite de ce travail, nous avons consacré une séance au cours de laquelle tous les élèves de la classe ont testé et évalué leur montage et ceux de leurs camarades.
ce que le travail numérique a permis possibilité de naviguer facilement d'une échelle à une autre
possibilité de partager des données images (certains ont même partagés des fragments de montage)
souplesse d'utilisation (pas de matériaux contraignants et encombrants, pas de problème d'assemblage fastidieux)
Au cours d'un rapide échange en fin de séquence, j'ai soulevé la question (sans y répondre) de la matérialité des « œuvres » réalisées par les élèves. Les espaces crées ici sont-ils réels ou virtuels ? La comparaison avec le travail de maquette précédent a facilité cette question.
Quelle est la spécificité d'une œuvre interactive, ce que les élèves ont pu comprendre au travers de cet exercice ?Le choix du parcours pour l'usager qui s'implique dans le montage et participe à son fonctionnement. Il peut opter pour plusieurs voies. Toutefois ces différentes voies ont été prédéfinies au préalable.
Comprendre la posture de utilisateur qui n'occupe pu la place de spectateur comme devant une œuvre traditionnelle mais qui prend la place de participant, d'usager, d'utilisateur.
La présence et le rôle de l'usager sont déterminant dans la conception de l'œuvre qui ne peut exister sans lui.
constatLes élèves ont aimé ce travail et sont vite « entrés » dedans.
Ils ont pris progressivement conscience des possibilités interactives
Ils ont aimé le côté ludique et se sont pris au jeu. Ils se sont senti en milieu familier (le milieu des jeux vidéo ?)
L'aspect ludique a beaucoup (trop je trouve) le pas sur la dimension plastique de leur travail.