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(not) another Sundance movie ?

mis à jour le 18/08/2020


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Le cinéma indépendant américain : un genre comme les autres ?

mots clés : cinéma indépendant, bande annonce, séquence


Document sans nom

 
Le Secret de Brokeback Mountain (And Lee, 2005), Les Amants du Texas (David Lowery, 2013) et Les Bêtes du Sud sauvage (Benh Zeitlin, 2012), trois des films parodiés par la fausse bande annonce Not another Sundance movie (Chris Punsalan, 2014), un court-métrage épinglant différents clichés du cinéma indépendant américain.
 

Ce travail s’inscrirait dans un ensemble plus large qui a pour but d’interroger les différentes acceptions du terme « cinéma indépendant »  afin de montrer qu’il désigne à la fois un système de production et de distribution, une esthétique qui s’oppose à la forme majoritaire d’une période, un genre cinématographique reconnaissable à des traits particuliers, un mouvement cinématographique américain qui se développe dans les années 1990.

 

Que vont apprendre les élèves ?

Repérer les caractéristiques d’un film indépendant américain.
Concevoir et réaliser une séquence filmique à partir de contraintes génériques.

 

Semaine 1 (3h)

1/ Projection en classe de Not another Sundance movie (parodie de bande annonce de film indépendant).
Consigne : relever les caractéristiques des films indépendants dont se moque la bande-annonce.
Pendant la correction, distinguer ce qui relève des motifs, des thèmes, des procédés de réalisation.

2/ Projection en classe d’une petite dizaine de bandes-annonces et de séquences de films indépendants américains.
Suggestions : While we’re young (Noah Baumbach, 2014), Juno (Jason Reitman, 2007), La famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2001), Old joy (Kelly Reichardt, 2006), Whiplash (Damien Chazelle, 2014), Clerks (Kevin Smith, 1994), Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton et Valerie Faris, 2006), Fargo (Joel Coen, 1996), American Beauty (Sam Mendes, 1999), Trust me (Hal hartley, 1990), Virgin Suicides (Sofia Coppola, 1999), Les Bêtes du Sud sauvage (Benh Zeitlin, 2012), Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004), Shotgun Stories (Jeff Nichols, 2007), Martha Marcy May Marlene (Sean Durkin, 2011), ...
Consigne : compléter la liste des caractéristiques établies pendant le premier temps.

3/ Par groupe, au choix :
- écrire un synopsis de film indépendant qui respecte les caractéristiques du genre. Préparer le tournage de la bande-annonce  qui aura lieu la semaine suivante.
- écrire une séquence de film indépendant qui respecte les caractéristiques du genre. Préparer le tournage de la séquence qui aura lieu la semaine suivante.
 

Semaine 2 (3h)

4/ Tournage du projet (montage si possible pendant la semaine)
 

Semaine 3 (3h)

5/ Comparaison entre les travaux des élèves et les bandes-annonces ou des séquences sur les mêmes motifs.

6/ Conclusion : réflexion autour de la définition de genre cinématographique et caractérisation du cinéma indépendant américain, réflexion sur l’ambiguïté de la notion de genre et ses aspects paradoxaux concernant le cinéma indépendant à travers sa « récupération » par la production « industrielle », élargissement possible aux autres cinémas indépendants, en particulier européens.

 

Références

- Peter Biskind, Sexe, mensonge et Hollywood
- http://www.slate.fr/story/73449/happiness-therapy-mort-du-cinema-independant-americain
- Cahiers du cinéma n°756
- Célia Sauvage, Co-dépendance et recyclage hollywoodien de l’Indie Spirit : une redéfinition problématique du cinéma indépendant américain contemporain
- André Roy, Le cinéma indépendant Montée et chute
- Damien Rousselière, Cinéma et diversité culturelle : le cinéma indépendant face à la mondialisation des industries culturelles

 

 
auteur(s) :

benoît daudibon

information(s) pédagogique(s)

niveau : Terminale

type pédagogique : leçon

public visé : enseignant

contexte d'usage : classe

référence aux programmes : Terminale option :
Cinémas indépendants
: l’élève prend conscience de l’existence d’une esthétique «indé» (et de sa possible récupération par la production industrielle). Il perçoit les relations complexes qui peuvent se nouer entre cinéma indépendant et cinéma industrialisé, au-delà de leur opposition.

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