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Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture définit les finalités de la scolarité obligatoire.
Il se décline en cinq domaines de connaissances et de compétences :
Les différents enseignements disciplinaires concourent à un objectif commun : permettre à tout élève de construire les connaissances et compétences référencées dans ce socle commun. Les programmes de chaque cycle explicitent la manière dont chaque enseignement disciplinaire y contribue.
Compétences et connaissances ne sont pas à opposer. Un élève ne peut en effet être compétent, au sens où l’entend le socle commun, sans connaissances. Être compétent c’est être capable de choisir et de combiner plusieurs ressources pour réaliser une tâche dite « complexe » à savoir une tâche qui laisse à l’élève toute autonomie quant au choix des ressources à mobiliser et toute initiative dans le traitement à apporter.
La construction des compétences requiert des pratiques d’enseignement diversifiées, qui laissent une place importante à l’activité autonome de l’élève, dans un cadre clair et rassurant. D’autres caractéristiques des pratiques d’enseignement qui favorisent la construction de compétences chez les élèves :
Maîtriser une connaissance ou une compétence demande du temps : entre le moment où l’on aborde pour la première fois de manière formalisée et celui où l’on est capable de la mobiliser sans même y penser, on a besoin d’un accompagnement qui peut prendre plusieurs formes : autorisation de se tromper, aide apportée par le professeur, aide apportée par un autre élève, par des affichages, des ressources à disposition, etc.
C’est ce temps long qui conduit à donner aux cycles toute leur importance : le cycle 3 et le cycle 4 visent notamment à éviter de fractionner les apprentissages sur le temps court d’une année, et à permettre un projet d’enseignement qui organise le temps long des apprentissages scolaires, sur trois années à chaque fois. Ménager des réactivations au cours de la journée ou de la semaine, d’une discipline à l’autre, peut être intéressant à cet égard ; au sein d’une discipline, veiller à mobiliser régulièrement des connaissances et des compétences construites antérieurement est important aussi.
D’un élève à l’autre, la maîtrise d’une compétence donnée peut prendre un temps différent. Pour éviter de casser un lent processus d’apprentissage, les pratiques d’évaluation sommative doivent prendre en compte les rythmes différents de construction des connaissances et des compétences, et permettre, par exemple, le recours à certaines aides.
La question de la temporalité impose de nouvelles exigences pour le professeur qui doit désormais mieux :
La plupart des élèves ne retiennent que :
collège 2016 - Rectorat de l'Académie de Nantes