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mis à jour le 03/04/2008
mots clés : niveaux de langue, écrit, oral, TBI
Bonjour je suis Marie-Line Bertrand , professeure d'Espagnol au collège Henri Lefeuvre d'Arnage 30 rue des Collèges 72230 ARNAGE(72).
J'expérimente le Tableau Blanc Interactif: TBI dans le cadre de mon enseignement entre autre la conversion automatique de l'écriture des élèves, sur le tableau, leur donne une idée de l'importance du soin apporté à l'écriture, car bien formées, leurs lettres sont reconnues, et lisibles, comprises par le logiciel et donc par les lecteurs potentiels qu'ils sont eux-mêmes.
Parce qu'en se comprennant eux-mêmes, ils peuvent comprendre et se faire comprendre par les autres .
Ecrire pour se faire comprendre , même et surtout si on veut se relire et communiquer.
Lire, comprendre, parler, écouter, écrire sont les cinq champs de compétences dont on tâche de faire réaliser l'enjeu et l'importance, aux élèves, afin qu'ils réussissent à se faire comprendre lorsqu'ils s'expriment et lorsqu'ils reçoivent un message être en mesure d'y répondre.
Un exemple de document étudié en classe :
Nous avons travaillé, sur les bulles, en espagnol, d'une page de Bande dessinée de Tehem: "Zap au collège" dont le thème était le piège, voire le ridicule, de l'emprunt erroné, d'un langage particulier, de zone bien stigmatisée, par un fils de fonctionnaire qui cherchait à s'insérer dans un collège de banlieue .
Nos objectifs culturels et lexicaux à atteindre étaient l'évocation des représentations et des stéréotypes que le langage à lui seul, véhiculait d'entrée.
Pour cela , il convenait
a)- d'abord de procéder à la compréhension écrite et orale du document
b)- puis à l'expression orale qui préparait l' expression écrite de leur opinion et qui utilisait tous les mots appris
c)- d'évaluer leur compréhension, expression, pour communiquer leur opinion personnelle sur le rôle de l'intérêt d'une langue (commune?).
1)- de lister ce lexique espagnol contemporain , de le comparer au leur, lorsqu'il s'est agi après la lecture de vérifier la compréhension et la traduction des mots employés par le dessinateur.
2)- de mesurer les mêmes écarts que l'on retrouvait , en Français, dans le même champ lexical.
3)- de différencier langage soutenu et langage parlé dans les deux langues en exprimant leur opinion sur l'effet produit sur les personnages par l'utilisation de ce type de langage .
L'avantage de cette comparaison:
1)- cela leur a permis de s'identifier aux personnages et de s'en distancer de par là même , en comprenant que par le langage ils exprimaient une appartenance à un groupe précis, de leur choix. Choix qu'ils avaient dans les deux sens, selon la communauté à laquelle ils s'adressaient.
2)- Commencer à percevoir le mécanisme d'insertion favorisé par la langue : étrangère ou pas, car sa propre langue peut devenir étrangère si on la parle pas!
3)- se demander à quoi cela leur servait de parler et aussi à qui et pour qui.
D'autre part , dès que possible, et en fonctions de mes connaissances , dès que je peux faire un comparatif entre le latin, le français, l'anglais et l'italien que j'ai le bonheur de parler également je me fais un réel plaisir de leur montrer les ressemblances afin qu'ils se sentent héritiers et transmetteurs de mots.
Territoires communs, Hommes et Femmes parlant la langue qui marque leur identité, leur trace écrite et parlée, qu'ils ne cessent de façonner encore à condition qu'ils se l'approprient et la comprennent pour qu'elle soit mémoire et non ghetto.
Marie-Line Bertrand
niveau : Collèges tous niveaux
type pédagogique : démarche pédagogique
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe
référence aux programmes :
espagnol - Rectorat de l'Académie de Nantes