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mis à jour le 17/06/2011
Point de vue disciplinaire sur un projet Histoire des Arts du collège La Ville Aux Roses de Châteaubriant
mots clés : HdA, arts état et pouvoir, arts plastiques, Histoire des Arts
Thématique: arts, état, pouvoir Période: XXème siècle à nos jours Objectif: Traiter un événement tout en gardant un esprit critique |
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entrée: "L'espace, l'œuvre et le spectateur dans la culture artistique" "Il s'agira d'aborder l'œuvre dans ses dimensions culturelles, sociales et politiques (symbolisation, engagement de l'artiste, œuvre de commande....) et sa réception par le spectateur." questions:
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"Après les attentats du 11 septembre 2001 et les images que les médias ont diffusées, des artistes ont créé des œuvres liées à cet événement. A vous, maintenant, de montrer explicitement votre position à travers une réalisation plastique." support(s) et techniques libres indication: votre production se détachera des images imposées par les médias (avions entrant dans les tours) ainsi que de la date du 11 septembre. |
exposer leurs travaux selon différentes modalités |
étudier quelques œuvres emblématiques de l'"histoire des arts" et les situer dans une chronologie |
réaliser une production artistique qui implique le corps ( geste, mouvement, déplacement, positionnement dans l'espace) |
concevoir et construire un projet, l'évaluer |
travailler en équipe, animer un groupe |
analyser, argumenter, critiquer, participer à la verbalisation, écouter et accepter les avis divers et contradictoires, en rendre compte |
extrait de l'analyse écrite de Jules "Les hommes préhistoriques, par leurs aspects primitifs et sauvages, représentent la barbarie et la violence. De plus le manque de perspective dans leur disposition reflète les tableaux du Moyen-âge, époque sombre et barbare. Mais cette disposition en deux rangs de trois hommes préhistoriques donne l'impression d'une certaine organisation. Elle représente l'excellente, et terrible, organisation et discipline dont font preuve les groupes terroristes. Par leur parité et leur visage encagoulé, je voulais montrer le total dévouement des terroristes. En effet, ils abandonnent leurs différences et leur personnalité pour le service d'une cause. De plus, la cagoule rappelle le code vestimentaire de certaines organisations terroristes......." |
extrait de l'analyse écrite de Rémy Cette production est constituée de morceaux de verre avec de la terre sur les côtés et les angles. Derrière ces bouts de verre « sales », des images de l'attentat, des dégâts et des conséquences du 11 septembre 2001 sont collés afin de représenter la vue des victimes à travers les décombres. Sur un image, on aperçoit deux pompiers face à un bâtiment enfumé, sur une autre on peut voir plusieurs secouristes qui évacuent un blessé et enfin sur la dernière est représenté un journaliste. Les morceaux sont disposés en formes de pyramide, figure qui fait référence au gratte-ciel (symbole de la puissance économique américaine) et à leur élan vers le ciel et donc la réussite. Ensuite, l'installation est fragile car les 3 morceaux de verre (fragiles également, ne sont pas fixés et ils se soutiennent par leur propre poids). Cette fragilité évoque la fragilité politique et économique au moment de l'évènement mais également après dans les mois qui l'ont suivi. De plus je les ai disposés ainsi afin de représenter trois grands aspects de la réaction des services publics américains face à l'attentat..... totalité de l'analyse |
Dans notre production, nous avons choisi le noir comme couleur dominante pour symboliser le deuil et la gravité de l'événement. Nous avons représenté les deux tours par des doigts car elles étaient le centre financier de New-York, des parties importantes des USA comme les doigts d'une main. On peut y retrouver le symbole de la main d'Oncle Sam amputée de ses doigts. |
C'est un diaporama composé d'images modifiées avec le logiciel The GIMP. "Ces images sont des images de jeux vidéo. Le travail est réalisé par ordinateur pour un meilleur graphisme. Le personnage Mario, très connu dans le monde virtuel, et les minutieux détails comme le nombre d'étoiles gagnées 9/11 ainsi que les immeubles aux multiples étages puis les bombes symbolisant les avions, nous montrent que le jeux est en relation avec le 11 septembre 2001. La suite du diaporama montre la progression du jeu jusqu'à la fin: la mort de Mario. Par cette mort, le jeu se conclu par une diapositive qui indique la fin, la mort traditionnelle d'un jeu vidéo: GAME OVER. Nous avons choisi de nous exprimer de cette manière pour faire quelque chose de "nouveau" et surtout montrer que même à notre époque, cet attentat est traumatisant et touche la jeunesse. Nous avons mis en oeuvre un jeu vidéo car la plupart sont extrêmement violents donc cela accentue l'effet de violence" |
Dans cette production, qui est un clip vidéo de 7mn réalisé à partir du film La 25ème heure de Spike Lee, on retrouve un personnage qui souffre des conséquences des attentats du 11 septembre 2001. En effet, on peut entendre au début un extrait d'un flash spécial de David Pujadas nous annonçant les violentes explosions qui ont eu lieu sur les tours jumelles. La scène suivante montrera le personnage dans un véhicule se rappelant de tout ce qu'il a perdu et ce qu'il a enduré depuis cette catastrophe. De là viendront s'imbriquer plusieurs autres scènes les unes dans les autres [....] La musique joue un rôle très important tout au long de cette vidéo. La chanson The End interprétée par le groupe The Doors évoque la fin d'une vie, celle du personnage principal. C'est la fin pour lui, il a tout perdu et ne semble pas pouvoir remonter à la surface. La vidéo est entourée de larges bandes noires de telle façon que l'on se retrouve, en quelques-sortes, dans l'intimité du personnage, ce qui rend le tout encore plus dramatique et plus noir. Cette vidéo n'est ni plus ni moins que la représentation de la déchéance d'une personne tout à fait ordinaire. Ce qui rend la chose encore plus dramatique, car chacun peut tout perdre en un instant. |
virginie michel
niveau : 3ème
type pédagogique : leçon
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe
référence aux programmes :
l'art peut-il faire œuvre de mémoire ? | 20/10/2013 | |
Comment les artistes s'approprient un événement historique? |
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HdA, œuvre, événement, art engagé, Histoire des Arts |
histoire des arts - Rectorat de l'Académie de Nantes