Avant le Toarcien
Les roches sédimentaires et volcaniques du primaire, affectées par les plissements Hercyniens, ont été altérées et érodées. Cette érosion met à nu les racines de la chaîne de montagne qui laisse ainsi la place à de faibles reliefs. L'élévation du niveau marin au Toarcien permet à la mer d'envahir progressivement le continent.

Durant le Toarcien et l'Aalénien
Des marnes et des calcaires se déposent en alternance .

Au Bajocien
La sédimentation devient plus calcaire, témoignant d'un climat plus chaud et plus ensoleillé.

Durant le Bathonien
La sédimentation calcaire continue. Elle s'arrête avec le retrait de la mer.

Au Cénomanien inférieur et moyen
La mer revient progressivement. Les sédiments arrachés au continent s'accumulent dans les deltas des petits fleuves côtiers.

Au Cénomanien Supérieur
L'installation d'un régime franchement marin permet la sédimentation des marnes à Huîtres.

Au Turonien
La formation du tuffeau résulte d'une sédimentation crayeuse dans une mer chaude.

Au Sénonien
Le recul progressif de la mer se traduit par une sédimentation sableuse à Spongiaires.

Au Bartonien
Sur les sables Sénoniens abandonnés par la mer, une végétation et des lacs tropicaux s'installent. Localement des dalles de grès se forment aux dépends du sable.

Avant le Langhien
L'érosion continentale a décapé une partie des roches préexistantes.

Au Langhien
La mer des Faluns envahit les zones les plus basses et dépose des sédiments arrachés aux continents et mélés aux restes d'êtres vivants.

Durant la glaciation würmienne
Après le retrait de la mer des Faluns l'érosion reprend. Durant la dernière glaciation se déposent les limons de plateaux qui correspondent à des dépôts de poussières arrachées par des vents violents dans les steppes périglaciaires.