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des pratiques adaptées
La séance de lecture démarre le plus souvent par des images pour amorcer les premiers échanges entre les élèves et favoriser l'adhésion. « Cette première accroche pourrait être la même auprès d'une classe de lycée ordinaire afin de palier à l'hétérogénéité des élèves », confie l’enseignante.
Ensuite, elle apporte un soin et un temps tout particulier à la lecture magistrale du texte étudié, qui est suivie par une phase de débat interprétatif. Les élèves sont alors invités à formuler des hypothèses de lecture et à exprimer leur ressenti sur le texte découvert.
Enfin, des traces écrites communes sont réalisées à partir des différentes interprétations du texte ou des questions des élèves.
Deux exemples d'activité
1. Avant de lire le poème Sensation d'Arthur Rimbaud, l'enseignante propose aux élèves une courte biographie illustrée de l'auteur afin qu'ils mettent en évidence son tempérament rebelle. Pour aider les élèves à se représenter ce caractère, l'enseignante n'hésite pas à le théâtraliser par le mime.
L'étude du poème Sensation, se justifie par sa taille réduite et son genre littéraire, à la fois court et “exigeant quant aux structures de phrases et à la richesse du vocabulaire qu'il propose“. Ce texte évoque la quête d'un premier amour, le besoin de liberté, le désir d'exil et d’affranchissement des contraintes familiales, autant de valeurs universelles souvent partagées par les jeunes adolescents. L'identification est donc possible, et cela favorise le débat oral entre les élèves.
Pour faciliter l'adhésion de tous les élèves, l'enseignante diversifie les canaux et les supports de compréhension, cela lui permet de gérer au mieux l'hétérogénéité dans son groupe. Ainsi, les consignes peuvent être théâtralisées, simplifiées avec des documents iconographiques, les supports écrits sont adaptés (recours à l'image, au schéma…), oralisés et l'enseignement ouvre le questionnement par un débat interprétatif à l'oral.
L'étude de ce poème a permis de travailler différentes compétences :
2. À un autre moment dans l'année, dans le cadre de l'étude d'un extrait de Notre-Dame de Paris de V. Hugo, le sens et le symbole du mot « cathédrale » ont été établis dans la restitution co-construite des élèves. Après avoir observé une photo de cathédrale, les élèves ont échangé sur les conditions de sa construction, sa vocation. Ils ont fait des comparaisons avec les lieux de culte ou monuments qu'ils connaissaient déjà. Ces échanges, nourris par le dialogue constant entre la culture française et la culture des élèves contribuent à faire vivre la notion d'interculturalité.
Le travail de différenciation pour gérer l’hétérogénéité des élèves peut donc également être mené quand on travaille avec des textes littéraires. Il est possible d'étudier un même texte avec des parcours différents en prenant en compte le niveau des élèves (oralisation des textes et des consignes, recours à l'image ou à la traduction…). Pour les élèves les plus avancés, une production écrite d'invention en lien avec le texte sera relevée et évaluée. Pour les autres, ce sont des exercices liés à l'approfondissement des compétences linguistiques qui sont donnés ou des rédactions plus courtes qui sont attendues.
Ensuite, elle apporte un soin et un temps tout particulier à la lecture magistrale du texte étudié, qui est suivie par une phase de débat interprétatif. Les élèves sont alors invités à formuler des hypothèses de lecture et à exprimer leur ressenti sur le texte découvert.
Enfin, des traces écrites communes sont réalisées à partir des différentes interprétations du texte ou des questions des élèves.
Deux exemples d'activité
1. Avant de lire le poème Sensation d'Arthur Rimbaud, l'enseignante propose aux élèves une courte biographie illustrée de l'auteur afin qu'ils mettent en évidence son tempérament rebelle. Pour aider les élèves à se représenter ce caractère, l'enseignante n'hésite pas à le théâtraliser par le mime.
L'étude du poème Sensation, se justifie par sa taille réduite et son genre littéraire, à la fois court et “exigeant quant aux structures de phrases et à la richesse du vocabulaire qu'il propose“. Ce texte évoque la quête d'un premier amour, le besoin de liberté, le désir d'exil et d’affranchissement des contraintes familiales, autant de valeurs universelles souvent partagées par les jeunes adolescents. L'identification est donc possible, et cela favorise le débat oral entre les élèves.
Pour faciliter l'adhésion de tous les élèves, l'enseignante diversifie les canaux et les supports de compréhension, cela lui permet de gérer au mieux l'hétérogénéité dans son groupe. Ainsi, les consignes peuvent être théâtralisées, simplifiées avec des documents iconographiques, les supports écrits sont adaptés (recours à l'image, au schéma…), oralisés et l'enseignement ouvre le questionnement par un débat interprétatif à l'oral.
L'étude de ce poème a permis de travailler différentes compétences :
• En lecture, les élèves ont pu mobiliser différentes procédures explicitées par l’enseignante pour comprendre le texte (le questionnement oral en amont de l'analyse, l'enrichissement du contenu par un travail sur le vocabulaire du texte, …). Ils ont ensuite élaboré une interprétation du texte (contextualisation avec le travail en amont sur la biographie de l'auteur et débat interprétatif sur le sens du poème).
• En langue, l'étude de ce texte a permis de travailler le futur simple de l'indicatif, temps que les élèves ont remobilisé par la suite pour écrire un texte sur leur vie rêvée.
• En langue, l'étude de ce texte a permis de travailler le futur simple de l'indicatif, temps que les élèves ont remobilisé par la suite pour écrire un texte sur leur vie rêvée.
2. À un autre moment dans l'année, dans le cadre de l'étude d'un extrait de Notre-Dame de Paris de V. Hugo, le sens et le symbole du mot « cathédrale » ont été établis dans la restitution co-construite des élèves. Après avoir observé une photo de cathédrale, les élèves ont échangé sur les conditions de sa construction, sa vocation. Ils ont fait des comparaisons avec les lieux de culte ou monuments qu'ils connaissaient déjà. Ces échanges, nourris par le dialogue constant entre la culture française et la culture des élèves contribuent à faire vivre la notion d'interculturalité.
Le travail de différenciation pour gérer l’hétérogénéité des élèves peut donc également être mené quand on travaille avec des textes littéraires. Il est possible d'étudier un même texte avec des parcours différents en prenant en compte le niveau des élèves (oralisation des textes et des consignes, recours à l'image ou à la traduction…). Pour les élèves les plus avancés, une production écrite d'invention en lien avec le texte sera relevée et évaluée. Pour les autres, ce sont des exercices liés à l'approfondissement des compétences linguistiques qui sont donnés ou des rédactions plus courtes qui sont attendues.
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