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boîte à outils - LP Louis-Jacques Goussier - 44

Des référents

Trois référents volontaires se rencontrent régulièrement et prennent en charge plusieurs temps de travail collectif avec tous les enseignants engagés (voir “réflexion entre pairs”).
Ces référents pratiquent déjà l’évaluation par compétences non chiffrée dans leur classe avant la mise en place de l’expérimentation sur l’ensemble des classes de CAP.

Lors de rencontres, avec ou sans l’accompagnateur Cardie, ils établissent des points d’étapes et réfléchissent aux axes à développer pour faciliter et pérenniser la mise en place du projet.
• Construction d’outils
• échanges avec les équipes pour trouver des pistes à ce qui freine
• Accueil des nouveaux (mise en place d’atelier sur l’heure hebdomadaire de concertation commune à tous les enseignants engagés)
• …

Une liste restreinte de compétences

Dès le début de la mise en place de l’expérimentation, les enseignants ont souhaité mettre en place un référentiel restreint :
• Pour ne pas surcharger le bulletin
• Pour faciliter la lecture du bulletin

Les enseignants se sont inspirés de l’expérimentation au lycée polyvalent Les Bourdonnières à Nantes, où plusieurs classes de seconde et de première sont engagées dans une formation et évaluation par compétences non chiffrée.

Cinq verbes sont choisis pour le référentiel :
• S’informer
• Respecter
• Réaliser
• Connaître
• Communiquer

Des échelles descriptives communes à toutes les disciplines sont créées (voir "réflexions entre pairs" pour le détail de la réflexion).

De l’évaluation formative : pas tous en même temps et seulement quand l’élève est prêt

Proposer un positionnement en fin de parcours
Globalement, il s’agit d’évaluer les élèves régulièrement au cours du trimestre comme à l’ordinaire, mais sans un report systématique de tous les positionnements à ces évaluations dans le bilan trimestriel.
Voici ce que fait concrètement une professeure de Français/histoire-géographie-EMC impliquée dans le projet.

Côté “enseignant”
Les évaluations réalisées en cours de trimestre sont reportées dans le logiciel pronote en affectant un cœfficient 0. Ces évaluations ne sont donc pas prises en compte par le logiciel mais reste toutefois visibles :
Sur la copie d’écran suivante, on constate que les huit premières activités ont un cœfficient égal à 0, ainsi que les trois dernières activités qui concernent la géographie, un bilan des séances lecture/oral au CDI et une observation en cointervention.

En fin de trimestre, la professeure crée trois évaluations bilan. Ces évaluations sont nommées :
• Bilan Communiquer
• Bilan Réaliser
• Bilan respecter

Pour chacune de ces compétences, elle regarde toutes les évaluations effectuées lors du trimestre qui concerne la compétence, et donne un positionnement global. Par exemple, si l’élève montre qu’il a progressé, elle reporte le dernier niveau d’acquisition en ne prenant pas en compte les premiers positionnements. Par cette action, elle donne un positionnement du niveau de compétence atteint par l’élève à ce moment de l’année. C’est cette information qui est notifiée sur le trimestre.
 

Un cœfficient égal à 1 est donné à ces trois bilans, ils sont donc pris en compte sur le bulletin.
• Pour faciliter cette action, la professeure utilise l’année suivante un tableau sur lequel elle reporte toutes les évaluations du trimestre. Cela permet de voir sur un seul document l’ensemble des évaluations.
• Dans ce type d’évaluation, c’est l’enseignant qui prend en charge le positionnement final sur le bulletin et non le logiciel qui effectue une moyenne systématique de tous les positionnements. Les progrès réalisés par l’élève sont pris en compte.

Côté “élèves”
Toutes les activités ont été élaborées avec l’appui d’un plan de travail. À la fin de chacune d’entre elles, les élèves complètent une fiche “bilan plans de travail”. Ils s’y autoévaluent au fur et à mesure des séances, puis la professeure valide. Ces bilans constituent la trace des différents positionnements que la professeure garde dans un classeur d’une séance à l’autre. Au début de séance, elle la donne aux élèves puis la récupère systématiquement en fin de séance. Elle peut en effet être perdue ou oubliée entre deux séances. Pour les élèves les plus absentéistes ou les moins motivés, la professeure gardent aussi le travail effectué.
• Les élèves pourraient aussi avoir un document où sont reportées tous les positionnements comme le document “professeurs” cité ci-dessus.

Ne pas évaluer tous les élèves en même, et pas nécessairement sur la même activité
Une seconde piste est de ne pas évaluer tous les élèves lors d’une activité. Ils peuvent en effet ne pas être prêts, ne pas avoir encore montré un minimum attendu. Ils sont positionnés plus tard sur une autre évaluation lors d’une autre activité.
C’est ce que l’on voit pour cette activité 7. Seuls trois élèves ont été positionnés sur cette activité de lecture. Les autres élèves sont des petits lecteurs et n’ont pas montré à la date de l’activité le minimum attendu.
 
 

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