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Ma ville en acrostiche : un projet d'écriture collaborative

mis à jour le 07/01/2020


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Je vais prochainement commencer une séquence avec mes élèves de 4e sur le thème de la ville. Je souhaiterais leur faire écrire des acrostiches sur des villes de leur département, en l’occurrence le Maine-et-Loire (49), et les poster ensuite sur Twitter avec le hashtag #MaVilleEnAcrostiche. Je compte utiliser un analyseur sur LibreOffice pour les aider à rédiger leurs poèmes et un mur sur Padlet pour récupérer leurs productions.

Est-ce que certains parmi vous seraient intéressés pour participer à ce projet avec leurs élèves ? Par la suite, nous pourrions envisager de dresser une carte interactive des départements à partir des acrostiches que les élèves auraient inventés.

Si vous êtes intéressés, vous pouvez consulter le tweet que je viens de publier en cliquant ici. https://twitter.com/MadameMBrunet/status/1190003133415645184?s=20


mots clés : twitter, écriture, collaborative, crcn-1.1, crcn-2.2, crcn-2.3, crcn-2.4, crcn-3.1


Résumé

Le projet #MaVilleEnAcrostiche s’adresse à tout le monde et vise à mettre en place un principe d’écriture collaborative grâce à l’utilisation du réseau social Twitter et à travailler, en classe avec les élèves, des compétences nombreuses et variées en français.

 

 

Origine du projet

L’idée m’est venue alors que je préparais une séquence sur le thème de la ville pour le niveau 4e. Je souhaitais faire écrire les élèves sur des villes de leur région de manière poétique. L’acrostiche semblait parfaitement convenir à cet exercice. La contrainte de cette forme amène les élèves à se questionner sur les usages de la langue, à jouer avec les mots, les classes grammaticales, les lettres et à s’approprier la ville sur laquelle ils écrivent en évoquant des lieux symboliques. Ils peuvent pour cela effectuer quelques recherches sur Internet. Dans un second temps, je souhaitais qu’ils puissent participer à un processus d’écriture plus large dont la lecture serait plus étendue, au-delà du rapport habituel professeur/élève, qui leur permettrait de s’ouvrir à autrui et à d’autres univers. L’utilisation de Twitter est pour cela un excellent outil de partage et de communication. La forme poétique de l’acrostiche, agrémentée de la contrainte des 280 caractères, oblige les élèves à s’interroger sur le choix des mots, sur la syntaxe et la cohérence de leur texte et de leurs idées. Ils peuvent ensuite à leur tour lire et découvrir d’autres villes, parfois méconnues.

Enfin, toutes les publications seront valorisées à l’aide d’une carte interactive. Chaque ville illustrée par un acrostiche sera enrichie d’un point d’insertion qui renverra aux tweets publiés. Le projet n’étant pas limité dans le temps, la carte pourra régulièrement être enrichie grâce aux nouveaux acrostiches postés.

 

Les étapes du projet :

Étape 1 :

Les élèves se rendent en salle multimédia pour rédiger leurs poèmes sur des villes de leur département. Ils utilisent un analyseur, créé sous LibreOffice, qui leur permet de valider ou non leur tweet. En effet, pour que leur production soit recevable, elle doit comporter le hashtag #MaVilleEnAcrostiche et ne doit pas dépasser les 280 caractères. De plus, l’analyseur (outil à télécharger) propose des coups de pouce pour pallier les difficultés en langue ou enrichir le texte produit. Les élèves peuvent directement accéder au site du CNRTL (pour trouver des synonymes, des antonymes, une orthographe lexicale ou grammaticale, des mots commençant par…) et celui du TLF (pour trouver des définitions).

Une fois le tweet validé par l’analyseur, les élèves le publient sur un Padlet modéré par le professeur (ou tout autre outil de collaboration) et qui sera ensuite partagé avec toute la classe. Cet outil permet de récupérer plus facilement l’ensemble des productions sur n’importe quel poste connecté à Internet.

 

Étape 2 :

Il s’agit de récupérer une à une les productions et de les publier sur Twitter avec un compte, éventuellement géré par le professeur. Afin de planifier et d’espacer dans le temps les publications, il est possible d’utiliser l’outil Tweetdeck (publication hebdomadaire par exemple).

 

Étape 3 :

Un temps d’échange avec les élèves permet de faire un bilan de leur travail, ce qu’ils en ont pensé, d’évoquer les difficultés éventuelles rencontrées, le plaisir qu’ils ont pris à écrire… et de lire avec eux des publications d’autres classes. La carte interactive sera un support pertinent à présenter aux élèves.

 

Compétences travaillées

Ce projet, loin d’être chronophage, permet de travailler de nombreuses compétences. Dans ce travail d’écriture original, les élèves mettent à profit leurs connaissances et leurs acquis en français. Ils mobilisent des compétences d’écriture et de langue, notamment en grammaire, en orthographe et en vocabulaire, et travaillent leurs compétences numériques, en travaillant sur le traitement de texte et la recherche d’informations. C’est aussi le moment de faire de l’éducation aux médias. L’utilisation de Twitter est l’occasion de sensibiliser les élèves à un usage raisonné et responsable des réseaux sociaux, à l’identité numérique et aux limites de la liberté d’expression. Enfin, c’est un excellent moyen pour les élèves de connaître et de faire connaître le territoire dans lequel ils évoluent.

 

 
 
 
 
 


Pour découvrir d'autres travaux d'élèves, cliquez ici.

Pour retrouver d'autres tweets contenant le hashtag, cliquez ici.


 

Le consentement des élèves et de leurs parents a été recueilli afin de permettre cette publication.

 

 
Vigilance RGPD

Ce schéma synthétise l'essentiel de ce qu'il faut savoir pour prendre une décision de manière éclairée.

Afin de protéger les données personnelles de vos élèves, il est préférable de créer un compte générique pour la classe que le professeur gère et utilise.
En effet, la création de comptes personnels nécessite :

-        pour les mineurs de moins de 15 ans ? l'autorisation parentale ;

-        pour les mineurs de 15 ans et plus ?  l'autorisation parentale et l'autorisation de l'élève lui-même.

En cas de création d'un compte générique, s'il y a malgré tout utilisation de données personnelles des élèves (voix, image, noms, etc.), il est nécessaire d'avoir l'autorisation des parents pour les mineurs de moins de 15 ans et des élèves pour ceux qui ont 15 ans et plus.

Enfin, il est indispensable d'informer votre chef d'établissement et de lui préciser quels services numériques sont utilisés pour publier les travaux des élèves. Pour ce faire vous utiliserez l'outil de collecte d'informations mis en place dans votre établissement. À partir de ces informations, le chef d'établissement pourra renseigner le registre de traitement des données personnelles dont il est responsable.
Si aucune donnée personnelle d'élève n'est utilisée alors il n'y a pas d'autorisation à demander ou de renseignements à noter sur le registre de traitement tenu par le chef d'établissement.

Manon Brunet, Collège Jacques Prévert à Châteauneuf-sur-Sarthe
 

information(s) pédagogique(s)

niveau : tous niveaux, --- COLLÈGE ---

type pédagogique :

public visé : non précisé

contexte d'usage :

référence aux programmes :

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