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Le contexte sanitaire de la rentrée scolaire 2020 nécessite d’anticiper différentes configurations possibles pour assurer la continuité pédagogique tout au long de l’année. Plusieurs textes sont proposés par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et sont disponibles sur Éduscol. Ils donnent les éléments essentiels pour une rentrée réussie.
Sur le site éduscol :
Lors du confinement, la création par la DANE de l’académie de Nantes de l’espace “Continuité pédagogique” a permis d’accompagner l’ensemble des professeurs dans l’appropriation des outils numériques disponibles et dans la mise en œuvre de démarches pédagogiques innovantes. Cet espace va être actualisé tout au long de l’année scolaire pour prolonger cet accompagnement.
À compter de la rentrée, tous les élèves scolarisés dans les collèges, les lycées généraux et technologiques et les lycées professionnels doivent être accueillis en classe. Cependant le contexte sanitaire peut évoluer et conduire à ce que tous ne puissent être présents en même temps en classe ou que des classes ou l’établisse- ment entier soient fermés. Ce document académique se veut être une aide pour anticiper et faciliter la mise en place de la continuité pédagogique. Il apporte un ensemble de conseils et de préconisations.
Il faut rappeler que l’utilisation des outils numériques doit être en accord avec la législation française et doit respecter la protection des données personnelles tout particulièrement pour les élèves. Pour cela vous pouvez consulter le document académique “Numérique une utilisation responsable” disponible en ligne. De ce point de vue, l’espace numérique de travail e-lyco est à privilégier de même que les outils numériques proposés par le CNED (Classe virtuelle et ma classe à la maison) qui pourraient être à nouveau disponibles en fonction des évolutions du contexte sanitaire.
Il est nécessaire dès le début de :
Il est nécessaire d’organiser collectivement la mise en œuvre des enseignements et d’envisager dès main- tenant la possibilité de la reprise d’un enseignement à distance ou d’un enseignement hybride.
Pour cela il est nécessaire de :
L’adaptation des enseignements à toutes formes d’enseignements hybrides dépendant du contexte est à concevoir dès maintenant pour prévenir toutes éventualités d’évolution de la crise sanitaire. Une fiche proposée par le ministère associée à une courte vidéo précise les différentes modalités de mise en œuvre d’un enseignement hybride.
CONCEVOIR UN DISPOSITIF HYBRIDE de Céline Brindeau sur Vimeo.
L’enjeu est de soutenir et renforcer le lien des élèves avec l’École afin qu’ils puissent poursuivre leurs apprentis- sages et construire leur autonomie. Pour ce faire, il est nécessaire de pouvoir évaluer leurs acquis, leurs besoins et, au cours de l’année, de témoigner des acquis réalisés et des progrès accomplis.
Toute démarche d’enseignement s’appuie sur un bilan diagnostique afin d’ajuster au mieux les apprentissages aux besoins des élèves. C’est la finalité des différents outils de positionnement qui peuvent être mobilisés en début d’année ou avant toute nouvelle séquence d’apprentissage.
Au cours de l’apprentissage, il est important - aussi bien pour le professeur que pour les élèves - d’avoir des retours sur les progrès réalisés, les compétences et savoirs acquis ou qui demeurent fragiles. Ils sont précieux pour les élèves car ils leur permettent de se situer et même, dans une démarche d’autonomie, de s’autoévaluer. Ce positionnement est facilité s’il se réfère à des attendus identifiés (attendus disciplinaires, attendus d’étapes, attendus de fin d’année, attendus de fin de cycle, attendus du supérieur...).
Un point d’attention : le retour à l’élève et à sa famille du bilan diagnostique doit être accompagné pour qu’il ne puisse pas apparaître comme statuant sur le niveau de l’élève. Il est le premier jalon de l’évaluation formative, nécessaire pour permettre à l’élève et à l’enseignant de mesurer ses progrès. De même, si attribuer une note chiffrée à un devoir rendu peut être utilisé pour permettre à l’élève de se situer et d’envisager des pistes de progression, il ne peut s’agir là-aussi que d’une démarche entrant dans le cadre de l’évaluation formative. Ces notes peuvent difficilement être prises en compte dans l’évaluation sommative. Croisées avec d’autres observations réalisées en classe, elles peuvent néanmoins éclairer le professeur sur des acquis de l’élève, sur le développement des compétences dans l’organisation de son travail personnel, sur son autonomie...
Il est important d’accorder la plus grande attention aux appréciations portées à l’occasion de chaque bilan d’étape (bulletins trimestriels ou semestriels). C’est à partir des évaluations ré- alisées et des échanges sur chaque élève que l’équipe pédagogique, lors du conseil de classe, pourra produire un bilan circonstancié. Pour ce faire, ce bilan pourra s’appuyer sur l’explicitation des niveaux de maîtrise des compétences, les progrès réalisés, l’engagement de l’élève dans ses apprentissages, ses efforts, son assiduité et sa motivation sur l’ensemble de la période concernée.
Ces bilans permettent à la fois de témoigner du travail, des progrès réalisés et des compétences acquises par les élèves mais ils sont aussi des outils précieux qui aident les équipes à identifier les accompagnements nécessaires et les points d’appui utiles pour aborder la pé- riode suivante. Ils permettent également, notamment dans le cadre d’un enseignement hybride ou à distance, un retour sur le vécu de l’enseignement sous ces différentes modalités et sur le sentiment (de réussite ou d’échec) des élèves sur la période concernée.
Ces bilans sont précieux pour les élèves et leurs familles également, permettant de situer et de repérer des éléments participant à la construction d’un projet d’orientation.
Quelques repères aident à élaborer ces bilans, pour les rendre fiables, lisibles et suffisamment explicites pour qu’ils soient perçus comme justes et respectueux par les élèves et soutenables pour les professeurs.
Figure : Faire un bilan des acquis
Les évaluations chiffrées ou non dont on dispose sont informatives, avec des précautions : elles gardent la mémoire d’échecs ou d’une maîtrise fragile, alors que les élèves ont progressé depuis.
Les réalisations ordinaires des élèves au cours de l’année (prise de notes, classeurs, fiches de révision, correction individuelle d’exercices ou de contrôles, projets...) constituent des traces d’apprentissage et montrent aussi le travail réalisé, l’appropriation de contenus, l’autonomie et l’engagement. Des activités orales, des exercices, des travaux initialement pas destinés à être évalués, comportent eux aussi des traces d’apprentissage. Ces réalisations ordinaires peuvent être individuelles ou collectives. Les évaluations chiffrées ou non Les réalisations ordinaires des élèves au cours de l’année
L’autoévaluation peut être d’une grande aide. Des informations précieuses pour un bilan annuel peuvent venir des élèves : expression de leur sentiment de maîtrise dans différents do- maines de la discipline, identification de leurs points forts, de leurs points faibles, de ce qui a posé problème, de leurs progrès, de la manière dont ils ont travaillé. Plusieurs supports pour cela : un formulaire d’enquête, des check-lists, des grilles ou échelles descriptives, des écrits réflexifs (en mettant à la disposition des élèves une trame qui leur permette de conduire l’analyse de leur travail).
La coévaluation entre le professeur et des élèves peut tisser un lien constructif ; l’intérêt ré- side aussi dans l’aspect formatif que prend alors le bilan, qui aide à prendre conscience et à se situer par rapport aux références de l’année en cours et de l’année suivante. À partir de sup- ports d’autoévaluation ou de réalisations antérieures, un dialogue s’instaure pour cerner où se situent les élèves dans les différents domaines. Ce dialogue prend la forme de documents-navettes ou, plus simplement, d’un entretien (en présence ou à distance). L’autoévaluation et la coévaluation sont des bilans plus personnalisés qui explicitent les processus, démarches et méthodes de travail ; la coévaluation fait émerger des points parfois masqués dans le cadre de l’autoévaluation.
Remarque importante Il n’est pas nécessaire du tout de recourir à toutes ces sources pour tous les élèves. Pour beaucoup, les informations sont assez nombreuses et univoques et font vite apparaître un bilan fiable ; pour d’autres, une analyse ou un recueil d’informations plus approfondi est nécessaire.
Analyser ces informations est plus simple si l’on dispose d’outils d’aide au positionnement, qui, pour être pratiques, doivent être choisis dans une perspective de bilan global de fin d’année :
Les modalités particulières d’évaluation appelées par le contexte que nous connaissons peuvent être déstabilisantes. S’assurer de la fiabilité de son jugement par un travail collabo- ratif peut aider :
Depuis le lundi 16 mars, vous êtes mobilisés dans toutes les disciplines pour assurer une continuité pédagogique auprès de vos élèves, sous des formes très variées. Nous tenons à vous remercier vivement de votre professionnalisme et de la créativité dont vous faites preuve dans ce contexte inédit.
Nous vous proposons quelques pistes de travail et points de vigilance que chacun pourra adapter à sa situation. L’essentiel réside dans le fait que chaque élève garde le lien avec l’Ecole, qu’il dispose ou non d’outils numériques.
Nous restons à votre écoute et à votre disposition, dans chaque groupe disciplinaire, pour vous accompagner dans cette mise en œuvre. Des ressources seront progressivement déposées sur l’espace pédagogique.
Avec e-lyco, la continuité pédagogique peut s'appuyer sur plusieurs fonctionnalités qui sont présentées ci-dessous.
Sur Etna (Informatique et système d'information > ENT > e-lyco) des fiches et ressources sont disponibles pour aller plus loin : découvrir des utilisations avancées et administrer l'ENT.
Ces espaces créés automatiquement par l'import d'emploi du temps ou manuellement permettent aux enseignants d'organiser le travail avec les élèves. On peut y ajouter diverses ressources.
Dans ce cas un espace est créé pour chaque cours avec l'enseignant et les élèves. Les parents n'y ont pas accès.
Il est nécessaire de créer cet espace et de le peupler des élèves. Le document ci-contre explique la procédure pour peupler en quelques clics un espace de travail. |
1- Accéder à l'espace de travail de la classe, | |
Les étapes 2 à 5 sont illustrées dans la vidéo ci-contre. 2- Choisir Ressources puis Ajouter | Autre lien pour visionner la vidéo |
L'élève peut accéder à ce travail à plusieurs endroits de l'ENT (Cliquer sur les vignettes pour les voir en grand format).
Depuis l'espace de travail de la discipline | Depuis sa page d'accueil personnelle | Depuis le calendrier |
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L’application « itslearning » disponible pour Android et iOS vous permet de vous connecter à votre ENT e-lyco et disposer sur appareils mobiles des différents outils. | Découvrir l'application mobile |
numérique et enseignement - Rectorat de l'Académie de Nantes