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mis à jour le 23/06/2009
mots clés : baladodiffusion, langues, baladeur mp3
Les évolutions technologiques sur ce secteur sont très rapides et les appareils de plus en plus performants et riches en fonctionnalités, ce qui explique la rotation rapide des gammes et des modèles à l'intérieur de celles-ci. Ainsi, la capacité de stockage des baladeurs numériques a été multipliée par 40 en l'espace de trois-quatre ans et n'est plus un critère déterminant aujourd'hui en 2012 : tous proposent au moins 2 Go ce qui correspond à plusieurs heures d'enregistrements.
Le baladeur doit servir à la compréhension de l'oral et à l'expression orale, on veillera donc à ce qu'il remplisse prioritairement ces deux fonctions correctement en éliminant (lorsque c'est possible) les fonctionnalités moins indispensables (radio, jeux. etc.).
le baladeur prend-il en charge les fichiers mp3 ?
le baladeur dispose-t-il d'un microphone intégré ? (fonction dictaphone)
La présence d'un microphone intégré au baladeur est indispensable pour permettre aux élèves d'enregistrer leur production orale. L'appareil ne sert plus alors seulement à la diffusion d'enregistrements vers les élèves mais aussi à la production d'enregistrements à destination de l'enseignant ou d'autres élèves. On trouve souvent l'appellation « dictaphone » pour cette fonction. Dans la mesure du possible, tester la qualité de l'enregistrement qui peut varier considérablement d'un modèle à l'autre.
Il existe trois types de protocoles de communication entre les baladeurs audio/vidéo et l'ordinateur : le mode UMS MSC (USB mass storage device class), le mode MTP (Media Transfer Protocol) et les modes « propriétaires » développés par certains constructeurs.
Le premier est partagé par tous les supports de stockage externe (clés usb, disques durs externes, etc.) et permet la gestion des fichiers dans l'explorateur, c'est la solution la plus souple et la plus universelle, à privilégier car elle ne suppose aucune installation particulière.
Le mode MTP gère uniquement les fichiers médias (audio, vidéo, images) et impose un logiciel gestionnaire particulier ou le passage par le Windows Media Player (v9 ou supérieure) ce qui peut poser problème dans les réseaux pédagogiques où les configurations ne sont pas modifiables aisément. Ce protocole a tendance à remplacer l'UMS car il gère les protections techniques contre la copie.
Le troisième type est évidemment à bannir car il impose l'installation d'un logiciel de gestion des fichiers sur toute machine auquel le baladeur sera connecté ce qui va à l'encontre de leur caractère nomade.
Avant d'envisager l'achat d'une flotte de baladeurs particuliers, on veillera à en tester un exemplaire en conditions réelles sur les infrastructures de l'établissement (avec un profil élève notamment).
Les baladeurs sont vendus avec un câble pour les connecter à l'ordinateur. Ce câble sert à la fois au transfert des fichiers dans un sens ou dans l'autre et à la recharge de la batterie intégrée. Si l'appareil ne dispose pas d'un connecteur standard, cela suppose une contrainte supplémentaire en cas de perte, de vol ou d'oubli du câble par les élèves. Un câble standard (connecteur usb mâle de type A vers l'ordinateur et mini-usb vers le baladeur - 4ème image) est préférable car facile à remplacer.
L'alimentation par piles a totalement disparu au profit de batteries longue durée rechargeables par un câble USB à brancher sur l'ordinateur. On peut trouver en complément des alimentations autonomes permettant de recharger sur secteur les baladeurs si l'on ne dispose pas d'ordinateur.
Une autonomie de lecture de plusieurs heures (6h ou plus) n'est pas inutile, elle limite le recours au rechargement, d'une durée souvent équivalente.
Le baladeur même s'il est correctement utilisé, a une durée de vie limitée qui correspond à celle de sa batterie, irremplaçable car soudée aux autres composants. Cette durée de vie maximale n'est en général indiquée nulle part et se découvre au fil de son utilisation, quand elle est annoncée, elle ne correspond qu'à une moyenne qui plus est...
Une coque solide est indispensable notamment si les baladeurs sont utilisés par des élèves de petites classes ou prêtés pour être utilisés à la maison, si la plupart des baladeurs sont en plastique, la qualité (et la solidité) de celui-ci varie beaucoup d'un constructeur à l'autre. On peut trouver des modèles avec des coques en métal.
Ces appareils n'utilisent pas d'élément mécaniques, les possibilités de panne sont donc relativement faibles, cependant, ils craignent l'humidité et leur écran reste leur point faible : plus celui-ci est grand (sur les baladeurs vidéo notamment) plus le risque de l'abîmer augmente, et la casse de l'écran rend le baladeur inutilisable.
Les fichiers texte de type lrc (pour lyrics) qu'on peut créer et modifier avec l'ordinateur apportent une fonctionnalité de type karaoké au baladeur. On peut trouver sur internet des paroles de chansons au format lrc qui ont l'avantage d'être synchronisées avec le fichier mp3. Le baladeur lorsqu'il trouve un fichier lrc portant le même titre que le fichier audio qu'il joue affiche alors les paroles synchronisées.
Cette fonctionnalité est intéressante pédagogiquement car on peut associer à n'importe quel fichier audio un fichier texte synchronisé proposant la transcription de l'audio, des aides contextuelles (vocabulaire, traduction) ou des consignes pour aider les élèves dans leur travail de compréhension.
La vidéo est-elle indispensable ? Non, bien sûr, mais elle est loin d'être un gadget et pour un surcoût raisonnable (de quelques euros aujourd'hui par rapport à un baladeur audio pur) l'appareil offre alors une plus grande palette de supports et d'utilisations possibles. Pas question de regarder un long métrage sur un baladeur vidéo, cependant, mais des vidéos de courte durée sont tout à fait utilisables (spots de publicité, bandes-annonces, reportages du journal tv, vidcasts de 3-4 minutes maximum, etc.).
Le format mp4 n'est pas uniforme et chaque constructeur l'adapte à son matériel, il n'est donc pas aussi standard que le mp3 et impose en général l'utilisation d'un logiciel (fourni) pour la conversion des vidéos au format supporté par le baladeur.
est-il possible / facile de naviguer dans la vidéo ?
Comme pour les fichiers audio, les avances et retours rapides sont indispensables dès que les documents durent plus d'une minute pour faciliter le travail de compréhension des élèves.
L'écran doit être de taille suffisante pour pouvoir visionner les vidéos confortablement. Les écrans inférieurs à 2 pouces (5 cm de diagonale) sont à éviter.
Les écrans de 2 pouces et moins ont en général une résolution de 220 x 176 pixels, à partir de 2 pouces on trouve des résolutions de 320 x 240 pixels affichant une image plus précise et agréable à regarder.
Pour la sécurité des matériels, prévoir une armoire ou mieux une valise fermant à clef.
David Cottrel, Chargé de Mission auprès du CTice
niveau : tous niveaux
type pédagogique : évaluation
public visé : enseignant
contexte d'usage : classe, travail autonome, travail à distance, salle multimedia
référence aux programmes :
document |
fiche d'aide à l'acquisition de baladeurs |
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numérique et enseignement - Rectorat de l'Académie de Nantes