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bilan de l’enquête sur les besoins de formation en SES

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Deux tiers des professeurs de SES de l'académie ont répondu à l'enquête sur les besoins de formation continue visant à préparer l'année 2025-2026.


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Bilan de l’enquête sur les besoins de formation en SES

177 professeurs de SES ont répondu à l’enquête sur les besoins de formation en vue du programme de formation 2025-2026. Cela représente 65,9 % des professeurs de SES qui exercent à mi-temps ou plus dans les secteurs publics et privé. Cette mobilisation est déjà un indicateur de l’importance accordée à la formation.

Ce questionnaire, soumis du 27 novembre au 10 décembre 2024, a été élaboré par deux formateurs et l’inspecteur de SES. Il était composé de 6 questions à choix multiple, d’une sous-question conditionnelle et d’une question ouverte.

Les conseils aux formateurs recueillis par la question ouverte ont été transmis intégralement aux formateurs de SES et certains d’entre eux apparaissent ici en italique.

Presque la moitié des répondants a participé à trois stages de formation ou plus depuis la rentrée 2022. À l’inverse, un répondant sur six n’a participé à aucun stage depuis la rentrée 2022 et il est probable qu’une proportion supérieure des non-répondants est dans ce cas.

Si l’on distingue les stages disciplinaires des stages transversaux, apparaît une préférence pour les stages disciplinaires. Outre les données du graphique n°1, cette préférence s’exprime par le fait que plus d’un tiers des personnes ayant participé à trois stages












disciplinaires ou plus n’ont participé à aucun stage transversal alors que moins d’un cinquième de ceux qui ont participé à trois stages transversaux ou plus n’ont participé à aucun stage disciplinaire. Presque les deux tiers des professeurs ayant participé à un stage transversal n’en ont suivi aucun dans leur établissement (Cf. gr. n°2).





Le frein le plus fort de la participation à la formation est la maîtrise de son temps, qu’il s’agisse de son temps professionnel ou de son temps personnel, seuls cinq répondants considèrent que ni l’un ni l’autre n’est un frein alors que 87 d’entre eux considèrent que les deux éléments constituent des freins forts (Cf. graphique n°3).
Il faut que ce soit dense et pertinent pour que le temps consommé (souvent au détriment des classes) soit bien rentabilisé

 

Il y a peu de différences entre les professeurs fortement engagés dans la formation et ceux qui le sont moins (respectivement 3 stages ou plus et 2 stages ou moins). Ces différences montrent, de façon assez prévisible, que l’objet de la formation est un frein plus fort pour ceux qui participent moins à la formation (Cf. graphique n°4) mais elles font apparaître paradoxalement que ceux qui participent plus à la formation ressentent plus les obstacles liés aux modalités de la formation et à leur temps professionnel même s’ils les surmontent.


Il y a de nombreuses motivations favorables à la participation à la formation pour les professeurs de SES interrogés (Cf. graphique n°5), le podium fait apparaître des facteurs très complémentaires qui n’entrent pas en opposition les uns avec les autres car une centaine de personnes cumulent les trois éléments dans leurs choix.

Il n’y a pas de différences entre les professeurs qui participent plus ou moins à la formation pour ce qui est des sources de motivation, si ce n’est que ceux qui participent moins à la formation trouvent plus souvent que ces sources sont très motivantes, en particulier l’intervenant. Ce nouveau paradoxe interroge sur les raisons de leur moindre participation, d’autres facteurs, comme les dates des formations, n’ont pas été interrogés.

Un rendez-vous au plus tôt dans l'année (avant les périodes plus chargées du mois de décembre par exemple) en distanciel permettrait déjà de fixer les objectifs de l'année ou alors en fin d'année ex-ante (en juin cette année pour l'année prochaine).
Manque cruel d'informations sur le contenu exact de la formation : énoncés trop vagues ou qui prêtent à confusion.

La journée académique d’actualisation des connaissances est une telle institution pour les professeurs de SES qu’elle est la modalité de formation plébiscitée. La légitimité de ce temps de formation est réaffirmée avec force (Cf. graphique n°6).

D’autres modalités semblent pouvoir trouver leur public, leur côté opérationnel est recherché : la mutualisation est présente dans les deux autres modalités intéressant plus de la moitié des sondés.

Les conférences réalisées par des sociologues/économiste sont à conserver. Ces formations sont de qualités.
Une formation innovante et transposable en classe. Des ressources facilement applicables en classe.
Travail en petits groupes.
Je pense que la mutualisation et l'échange de pratique sont le pivot.

Cet objectif de mutualisation est moins recherché par les collègues moins engagés dans la formation (Cf. graphique n°7). Ils sont en revanche à la fois un peu plus intéressés par des équipes locales de visites mutuelles et un peu plus rétifs à cette modalité.

Le travail collectif par petits groupes qui conduisent à une mutualisation académique semblent bien peu efficaces. Les travaux en petits groupes pour élaborer des séquences me semblent ne jamais rien donner de productif.Me réunir avec des collègues qui ont des pratiques proches de miennes pour réfléchir à la façon de les rendre plus performantes et en éviter les effets pervers. 

 À Nantes, le 18 décembre 2024.

 C. Martin, IA-IPR de SES

 

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