Séance n°1 : (2 heures ) Le poème comme récit .
Il s'agit de permettre aux élèves de discerner derrière l'apparente confusion formelle le souci du poète d'aller vers une plus grande lisibilité .
découverte du texte : les élèves suivent une lecture enregistrée à une voix tout en suivant le texte.
Echanges autour du texte ; thèmes envisageables : les niveaux de langue, les lexiques, l'abondance des signes de ponctuation, leur propre représentation de la poésie.
Ex1 : étude des fonctions des italiques, du tiret et de la suspension dans la première partie
(p162)
Ex2 : préparer une lecture polyphonique de la deuxième partie « le soleil s'est
Noyé /…/ tradition » : identification des voix, rupture, superposition…
ou
Ex2 : travail d'écriture : rédiger la deuxième partie du poème « le soleil s'est noyé /…/ tradition » en prose et en utilisant les procédés traditionnels de l'écriture narrative.
Après la lecture des productions d'élèves on mesurera l'efficacité des deux approches.
Bilan de cette première heure : les signes de ponctuation, les découpages, permettent de saisir le sens de ce que l'on peut appeler une histoire.
La deuxième heure portera sur la progression narrative du texte ; cette étude s'organisera à partir des lignes de suspension qui segmentent le texte.
Consignes : Quelle est la fonction des lignes de suspension dans ce poème ? Pour répondre à cette question vous observerez les changements qui s'opèrent à partir de chacune de ces lignes .
Repères possibles : indices spatiaux temporels, connecteurs logiques, reprises nominales, temps, les points de vue, les ruptures (ellipses).
Bilan : on fera apparaître l'idée de progression narrative et le rôle structurant des lignes de suspension qui permettent de maintenir le rythme du poème.
Pour la séance suivante : donner un titre à chacune des parties ; rédiger un résumé du texte qui commencerait par ces mots : « C'est l'histoire d'un Bossu qui rencontre l'amour… » |
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