Séance n°6 : (1 heure ) Une écriture grotesque .
La séance débutera par le travail de comparaison effectué par les élèves ; il sera intéressant de s'attarder sur l'emploi du mot infirme par Baudelaire et de voir ce qu'il a de relatif par rapport au texte de Corbière ; de même on pourra évoquer la description des marins. Il faudra également évoquer la forme du poème et la ramener à celle du poème le crapaud , mais surtout celle de Le Bossu Bitor .
Le Bossu Bitor : une écriture tordue ? ( travail de bilan sur des faits de langue observés précédemment)
L'objectif est de montrer aux élèves que le texte opère par tensions et ruptures .
Les tensions :
Consignes . Repérer dans le poème des systèmes d'oppositions dans les domaines suivants : les niveaux de langues, les lexiques, le vocabulaire, les noms propres cités.
L'analyse montrera que ces oppositions forcent le trait comme dans la caricature .
( exemple : la proximité entre Lagardère et paillasse )
Les ruptures :
- l'emploi et la fonction des rejets à partir d'un relevé.
- les sauts de lignes et les blancs .
- l'emploi des italiques
Deux exemples sont proposés :
« S'étend le calme plat…
quelques vagues échos…. »
« Oublié sur le pont…
tout le monde est à terre … »
Enfin dernière approche de la notion de rupture dans l'écriture poétique :
La notion de parodie.
Texte à étudier : 4° strophe .
Repérage des éléments de rupture dans cette approche poétique du coucher de soleil.
Conclusion sur le grotesque : que signifie-t-il dans le texte de Corbière ?
Bitor et sa difficulté d'être au monde ( la violence de la norme qui s'exerce sur le monstre)
Corbière et sa difficulté d'être au monde et à la littérature (la marginalisation de la différence physique et poétique)
Lecture documentaire : la parution des Amours jaunes et sa postérité .
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