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IV- La distribution des eaux

L’eau ne coule pas de source

La distribution de l’eau potable se fait au moyen d’un réseau de canalisations, par écoulement dans des conduites d’adduction qui relient le lieu de production aux points de stockage et d’utilisation. Le réseau peut-être ramifié (structure en arbre) ou « maillé »(structure en treillis). Les conduites de distribution, en fonte, en acier ou en plolychlorure de vinyl sont enterrées à environ 1 mètre sous les chaussées.

Le stockage de l’eau permet de répondre à tout moment à une demande qui varie en cours de journée. L’eau est stockée dans des réservoirs souterrains, semi-enterrés, ou surélevés (les châteaux d’eau).

Les réserves des châteaux d’eau correspondent en général à une journée de consommation ; le principe des vases communicants selon lequel ils fonctionnent maintient une pression suffisante dans le réseau.

En région nantaise, il existe trois sites importants :

Le site de La Roche : L’eau traitée, avant d’être envoyée par pompage dans le réseau de distribution transite par trois citernes dont le volume total est de 22 000 m3 . Ce stockage constitue une partie des réserves de sécurité. Il assure un temps de contact suffisant avec le chlore nécessaire au maintient d’une qualité bactériologique tant sur l’usine que sur le réseau.

Le site de La Contrie : Au Nord-Ouest de Nantes le secteur de La Contrie est l’un des plus élevé de la ville. C’est pour cette raison qu’au début du siècle, les édiles nantais décidèrent d’y implanter les premiers réservoirs nécessaires au bon fonctionnement hydraulique du réseau. Actuellement neuf compartiments sont en service et représentent un stockage global de 12 000 m3 . Ce volume permet d’assurer une réserve de sécurité proche de la consommation journalière moyenne. En période estivale, une chloration permet le maintien de la bonne qualité bactériologique de l’eau. La station de La Contrie est également une station de surpression (voir annexes) facilitant la distribution d’eau dans les communes de Saint-Herblain, Orvault et même St-Nazaire

Le site du Bout Des Landes : en 1975, afin d’assurer une meilleure desserte hydraulique du secteur nord de Nantes, un réservoir a été érigé en bordure de la route de Rennes. D’une capacité de 5 000 m3 cet ouvrage est alimenté à partir d’une station de surpression située dans le parc de la Gaudinière (quartiers Nord de Nantes). La station de surpression et le réservoir sont entièrement automatisés et contrôlés à partir de l’usine de La Roche.

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