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b) Le Port autonome veut utiliser le sable extrait de la Loire.
Le Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire veut utiliser le sable extrait du chenal de la Loire lors des dragages de celui-ci.
Une enquête publique est en cours dans 23 communes de l'estuaire afin d'obtenir l'autorisation d'extraire 200.000 tonnes de sable par an, pendant vingt ans. Il n'y en avait aucune auparavant.
Les dragueurs du Port autonome ont remarqué que des rides de sable s'étaient formées dans le lit du fleuve. Ils les ont surnommé " riddens ". Celles-ci sont emportées lors des dragages du chenal parmi la vase.
Patrick Fourgeaud, Directeur de l'Aménagement et de l'Environnement du Port autonome, estime la quantité de sable perdue à environ 200.000 tonnes par an.
Reste à décider la destination possible de ce sable. Pour l'instant le Port autonome avoue qu'il n'y a pas de demande particulière.
Le sable étant très fin les maraîchers n'en veulent pas car ils lui reprochent de s'envoler avec le vent. Les entreprises du bâtiment ne sont pas plus attirées.
L'utilisation la plus adaptée semble le remblais. Pour cela il faudra :
- soit que le Port autonome l'utilise sur des espaces en cours de comblement comme Cheviré, Montoir ou encore la zone industrielle du Carnet, longeant la route d'accès déjà remblayée il y a 20 ans ;
- soit le céder aux sablières.
Mais il faudra qu'il y ait un intérêt, comme renforcer un terrain pour une industrie, pour le faire.
Tout remblais sur une zone n'ayant pas une autorisation préexistante devra faire l'objet d'une demande conforme à la loi sur l'eau; car l'enquête ne concerne que l'extraction du sable.
Le sable de Loire comme tout matériau du sol contient de très faibles quantités de mercure, de cadmium, d'arsenic, de plomb et de chrome.
Le Port autonome fait remarquer que ces proportions sont dans les normes habituelles. Mais les écologistes de la Fédération antinucléaire de Loire-Atlantique, s'inquiète surtout de la concentration de ces matériaux dans les remblais.
Une mise en garde a aussi été donnée contre les remblaiements domestiques par une autre association écologiste.
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