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Les jardins de Trentemoult
›Une fois de plus, ce sujet ne concernera pas que la maison étudiée en particulier, elle en sera un exemple parmi d’autres. Les jardins de Trentemoult sont trop spéciaux pour ne pas inspirer un paragraphe dans ce dossier.
›Au printemps et en été, il est agréable de se promener à Trentemoult, tout le village se retrouve fleuri, le moindre centimètre de terre est aussitôt conquis par la végétation.
›On remarquera cependant deux sortes de jardins :
›Les plus courants sont constitués de cours et jardinets appartenant aux plus anciennes maisons. Minuscules, ils regorgent de fleurs colorées, serrées les unes aux autres à cause du peu d’espace. Ce sont souvent les plus surprenants car la végétation y est disposée de façon à perdre le moins possible de place. On y trouve un nombre invraisemblable de plantes multicolores. La plus grande partie de la végétation se constitue de glycines (qui ne demandent que très peu d’eau et de terre), de géraniums, de plantes aromatiques (sauge, persil, thym, menthe, estragon), de rosiers, de chèvrefeuille et de toute plante poussant dans un pot.
-Les plus grands sont ceux des maisons de capitaine ou celles de la périphérie. Ils ont pour la plupart une forte concentration d’arbres, du fait de leurs grands espaces. On y trouve des glycines très anciennes, du lilas, des camélias, des magnolias et, bien sûr, des arbres fruitiers tels que le pêcher, le cerisier ou l’abricotier.
Dans certains jardins de capitaine on peut apercevoir des palmiers. Ceux-ci ont une signification pour les marins : seuls les capitaines ayant franchi le Cap Horn pouvaient ramener un palmier qu’ils plantaient dans leur jardin. Ainsi, lorsque vous passerez devant une maison de capitaine, n’oubliez pas de compter les palmiers pour savoir combien de fois celui qui fut le propriétaire de cette maison passa le Cap Horn.
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