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La chaudronnerie navale.

Comme beaucoup d'autres c'est un métier qui s'est diversifié au cours des âges. Avant, être chaudronnier consistait à souder ainsi qu'à riveter les différentes pièces d'un bateau. Maintenant, ils réparent, changent des pièces, fabriquent des ensembles neufs, maintiennent les engins de dragage en état et assurent toute la maintenance des bateaux. Cet éventail d'activités est pour nous un vrai défi. Et nous comptons vous faire découvrir un maximum d'aspects du métier.Vous aurez aussi des explications détaillées d'opérations plus complexes comme le rivetage, la soudure ou même la coupe des plaques de tôle. Nous ne nous sommes pas donnés de limites quant aux aspects techniques mais notre espace géographique de recherche d'informations est limité au quai des Coteaux, au Pellerin. Nous avons choisi ce sujet parce qu'une réelle motivation s'est formée au sein du groupe pour cette profession. De plus l'un des trois élèves du groupe connaît personnellement un chaudronnier. L'un des facteurs qui nous a décidé à choisir ce sujet était également l'envie immense de Didier Lépinay, notre contact, a vouloir faire découvrir les multiples facettes de son métier.

La construction navale dans l'estuaire : une longue histoire.

La région de Nantes est représentative de la construction navale française. Sa riche histoire maritime liée à l'estuaire de la  Loire s'écrit sur deux millénaires. Déjà, en 56 avant J.C., Jules César ordonne, pour combattre les Vénètes, de construire des navires de guerre sur la Loire au chantier de Ratiate (Rezé). Nantes devient au fil des siècles un port fluvial au trafic maritime, de commerce et de construction navale, qui fait sa richesse : au XVIII ème siècle ce port est le premier de France. Ruiné par la Révolution et l'Empire, son essor reprend dès la fin de la restauration. En 1856, naît sur l'estuaire le port de Saint-Nazaire, une petite ville de 5000 habitants qui se développe comme une ville californienne.

Nous voyons ici l'ensemble des ateliers des Coteaux au Pellerin.

Cet atelier appartient au port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.