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Les dragueurs sont-ils des écolos?

Tous ce qui touche à la mer les intéresse. Après avoir déplacé 50.000 mètres cubes dans la journée, il est logique de se demander ce qui se passe au fond de l'océan. Félicien Le Guillard, commandant de la Vlaaderen : "Tout ce que je sais, c'est que l'on fait des sillons parce que ça on le mesure. On fait beaucoup d' émulsions aussi , ça c'est sûr. Des cratères parfois, quand la vitesse diminue."

Les dangers de pollution existent. Les rejets en mer sont soumis à des contrôles et à une réglementation internationale. La détection de métaux lourds dans les sédiments peut ainsi remettre en cause la dispersion en pleine mer. Où stocker et à quel prix? Comment supprimer en amont les pollutions industrielles et urbaines ? En attendant les propositions des scientifiques et de nouvelles réglementations, le service de la drague envisage déjà de s'équiper de moyens encore plus importants.

Le Milouin dans le port de Trentemoult.

Une chose est sûre, l'informatique et l'hydraulique ont amélioré les conditions de travail et, surtout, augmenté les capacités de dragage du port. Ce service coûte cher, il représente 20 pour cent des charges du port soit cent millions de francs par an. Mais c'est un service public qui ne connaît pas d'interruption, même quand le bulletin météorologique annonce un coup de vent !