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La naissance de la plaisance
Avant 1848, l’administration maritime ne reconnaissait pas les bateaux de plaisance. Seules existaient les catégories de haute pêche, basse pêche, commerce et navires de guerre. C’est un ancien capitaine malouin qui demanda de créer la catégorie de plaisance. Ce ne fut qu’en 1850 que celle-ci fut admise.
A cette époque, Nantes était un grand port marchand et possédait de nombreux chantiers de construction. L’essor de la ville entraîna l’essor d’une plaisance diversifiée et importante dans les domaines de la voile, de l’aviron et des bateaux à moteur. Cet engouement toucha l’élite des familles d’industriels, de négociants, d’armateurs, de capitaines, de courtiers et autres agents de la vie portuaire. Cette passion pour la navigation de loisir signifiait un nouvel art de vivre. A cette époque, Nantes, surnommée "la Venise de l’Ouest ", était le plus important centre de yachting en France après Paris.
En 1858, la Société des Régates du département de Loire-Inférieure était crée et organisait les premières régates sur l’Erdre dans le bassin de la Trémissinière et sur la Loire au lieu dit la Piperie ou devant Trentemoult.
En 1882 se créait le Sport Nautique de l’Ouest ou encore appelé le S.N.O. qui continue encore ses activités sur l’Erdre de nos jours. Cette nouvelle société se voulait plus moderne.
Pour les participants, les règlements de course se compliquèrent mais les régates donnaient lieu à de grandes réceptions pour la remise des prix comme des coupes, des médailles, des objets d’art ou des tableaux de marine. Pendant les régates, il y avait de grands vapeurs et des goélettes mixtes. Toute la société nantaise assistait aux régates en embarquant sur de luxueux Steam-yachts de propriétaires tels que "le Caroline " appartenant au marquis de Montaigu, "la Linotte " de M. Say ou le très célèbre " Saint Michel " de Jules Verne.
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Quillard en régate 1907 régate de Trentemoult
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