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UN TRAVAIL SANS FIN A LA FAÇON DE SISYPHE

La place des dragueurs n'est pas encore reconnue comme celle des pilotes ou des remorqueurs. La noblesse de leur métier est pourtant la même. Les dragueurs, eux aussi, permettent à d'autres bateaux d'entrer dans l'estuaire, d'accoster à quai et de repartir au large. Un travail Sisyphe, qui bien sûr ne s'arrêtera jamais, comme l'explique Christian Deloget, capitaine de l'Andrée Gendre: "nous, on repousse un élément qui revient tous le temps. On le repousse, il disparaît, il se refabrique ailleurs, il revient, il repart. C'est l'éternel recommencement!"

La drague suceuse de retour pour de nouvelles heures de travail au quai Wilson.