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3. Comment s'effectue une analyse ?

1. Les analyses réalisées par la cellule qualité des eaux en 1997. (cf documents.)

La cellule qualité des eaux de l'estuaire de la Loire a effectué des suivis, ici nous avons l'exemple des années 1996 et 1997, ces suivis de qualités sont mensuels, bimestriels ou trimestriels selon les différentes analyses (pH, conductivité, température, teneur en oxygène...). Ces analyses sont livrées et examinées par un laboratoire : l'IDAC, ce sont environ vingt paramètres physico-chimiques et bactériologiques qui sont prélevés sur chacun des différents points du réseau de l'estuaire.

Par rapport à la moyenne pluriannuelle, les années 96 et 97 ont été légèrement déficitaire en pluie : -9% et -5%.

L'année 97 a été caractérisée par une répartition mensuelle des pluies assez éloignée d'une valeur habituelle et notamment une sécheresse estivale particulièrement marquée en septembre, suivie par des précipitations supérieures à la normale en fin d'année.

La qualité globale de l'estuaire est très médiocre c'est à dire qu'elle est polluée quasiment à 90% d'où le critère de mauvaise qualité.

Du point de vue de la qualité des nitrates observé sen 1997, on note une dégradation des cours d'eau par rapport à 1996 : 37% du réseau hydrographique contrôlé est en mauvaise qualité, contre 28% l'année précédente.

La forte pluviométrie de fin d'année, par le lessivage des sols qu'elle a généré, est pour une large part responsable de la médiocrité de ces résultats.

En ce qui concerne la qualité de l'eau dans l'estuaire, elle est considérée comme passable dans sa partie supérieure puis mauvaise dans sa partie médiane, puis à nouveau passable en fin de trajectoire. Quant à la qualité du phosphore, globalement les résultats, au niveau de la qualité, sont stables par rapport à 1996 dans toute la Loire Atlantique: ils sont bons.

De la même façon la valeur du pH évolue de passable à mauvaise au long de l'estuaire.

La qualité bactériologique des cours d'eau de la Loire Atlantique est de mauvaise qualité dans certains secteurs. Cette pollution est d'origine urbaine. En ce qui concerne l'estuaire, la qualité bactériologique est jugée passable en amont puis de bonne qualité en aval. Globalement, en Loire Atlantique, malgré un étiage sévère, la qualité des cours d'eau s'est légèrement améliorée. Mais les hydrologues qui ont été chargés de s'occuper des analyses des échantillons de l'estuaire ont constaté que la qualité à l'embouchure de la Loire est la plus mauvaise du département. En effet, plus les analyses sont effectuées en val plus elles sont médiocres et plus on remonte vers l'amont, meilleures elles sont ,cela pour les différentes qualités, de nitrates, de phosphores, bactériologiques... Donc les sources de pollution sont d'origine urbaine; elles ont un impact significatif sur les milieux aquatiques surtout lorsqu'elles se situent en amont des bassins versants.

Par ailleurs la position défavorable de l'estuaire en aval le rend dépendant de la qualité des eaux venant de l'amont.