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4. Les problèmes de l'estuaire d'hier à aujourd'hui :
Une petite anecdote :
Une cuve à fioul était fermée grâce à un tuyau. Ce dernier était parti car la cuve s'était renversée, le fioul coulait et on nous a contacté. Une fois arrivées sur les lieux, nous avons remarqué qu'il suffisait simplement de relever le baril et de remettre le tuyau, mais sous l'effet de la panique personne n'y avait pensé. Nous avons donc appelé les pompiers car ce n'était pas notre domaine, pour qu'ils s'occupent du fioul qui s'était échappé. Le pollueur a donc reçu un courrier le contraignant à tout nettoyer.
Un problème d'actualité : la marée la noire. (cf documents.)
Notre dossier sur les hydrologues étant en contact avec la qualité de l'eau, il nous a donc paru important de parler de la marée noire causée par l'Erika. Le naufrage de ce navire a eu lieu près de nos côtes et les nappes de pétrole qui s'en échappaient , menaçaient de nombreux sites et notamment celui de l'estuaire de la Loire
M. Thomas et son équipe ne sont pas intervenus sur la marée noire, ce n'était pas leur domaine. L'attention était plus tournée vers le préfet qui devait lutter contre la pollution, pour cela de nombreux moyens ont été mis en place : pose de barrages flottants, des aspirateurs spéciaux. Ont été mis en oeuvre des films protecteurs, des pompes, tout le matériel du plan Polmar terre, un catamaran, cinq conteneurs, trois récupérateurs de produits. La raffinerie de Donges fait partie de certains sites qui ont créé des bacs de décantation pour stocker les hydrocarbures. Un produit miracle a aussi été trouvé. Ce procédé très cher et très long consiste à séparer les hydrocarbures des autres déchets en les mélangeant avec des microbilles.
Néammoins, les hydrologues aidaient les équipes spéciales grâce à leur connaissance du terrain puisqu'ils travaillent à proximité. Auparavant l'équipe de la cellule qualité de l'eau faisait des analyses pour trouver des traces d'hydrocarbures dans l'eau, cependant ils ont arrêté car il n'en trouvait qu'une infime quantité. De plus notre contact nous a précisé qu'une pollution provoquée par du pétrole pouvait se voir à oeil nu, ils n'avaient pas besoin de le démontrer avec des analyses. Ce qui inquiète le plus les hydrologues aujourd'hui, c'est le stockage des hydrocarbures. Ceux-ci sont regroupés dans des sites provisoires et sont mal protégés, ce qui entraîne une infiltration du pétrole dans les nappes phréatiques. Les réserves d'eau pour le futur risquent donc de devenir inutilisables. Il faut immédiatement changer ou du moins améliorer les conditions de stockage si l'on veut que l'approvisionnement d'eau potable se fasse sans difficulté.
Quelles conséquences la marée noire peut elle engendrer au niveau de l'estuaire ?
Si les nappes de pétrole réussissaient à entrer dans l'estuaire, ce serait assez dramatique, le fioul serait balancé dans tous les sens : l'influence de la mer le ferait rentrer dans l'estuaire et au contraire la Loire tenterait de le faire sortir. Les deux cotés des berges seraient polluées. En plus les moyens pour lutter contre la pollution sont beaucoup plus difficiles à mettre en pratique dans un estuaire que dans la mer par exemple pour un barrage. Ce serait donc un désastre au niveau de la faune et de la flore.
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