|
| ACTIVITES DE GENETIQUE DES POPULATIONS HUMAINES | 
|
Problème et objectif
L'influence du milieu sur les caractères phénotypiques des populations humaines est relativement facile à montrer, par exemple en ce qui concerne la pigmentation de la peau ou la taille. Il est beaucoup plus difficile de montrer, car cela va contre une sorte d'évidence inscrite dans la langue elle-même, que d'autres caractéristiques phénotypiques ne sont en rien réparties en fonction des variations de la pression du milieu. L'étude des variations des fréquences alléliques du « gène rhésus » nous permet de faire découvrir les notions d'effet fondateur, de dérive génétique et l'existence d'échanges génétiques permanents entre les populations humaines. Cette étude permet aussi d'ouvrir le débat sur les modalités de peuplement du Monde par l'Homme moderne.
Principe des manipulations
Les fréquences alléliques du « gène rhésus » n'étant pas les mêmes d'une population à l'autre, la comparaison de diagrammes en secteur représentant ces fréquences permet de formuler des hypothèses sur les causes des ressemblances et des différences. Le calcul automatique du pourcentage d'allèles partagés et de la distance génétique permet éventuellement de tracer un réseau de relations entre les populations qui reflète sans doute la manière dont s'est effectué le peuplement du Monde par l'Homme moderne.
Sources : Les Hommes passé, présent, conditionnel, Génétique et évolution moléculaire, travaux pratiques assistés par ordinateur. Références bibliographiques.
|