Une approche en arts plastiques : plan de travail de Dominique Guilbery, professeure d’arts plastiques.
Première partie
Histoire de la photographie. Les évolutions techniques : la Camera obscura, le daguerréotype et le tirage unique, le calotype et la question du multiple qui remet en cause la notion d’œuvre comme œuvre unique.
Une exploration du monde :
naissance du photoreportage au XIXe et au début du XXe siècle, Roger Fenton, Félix-Jacques Moulin, Alexandre Gardner
l’image de la société : Jacob Riis, sa « guerre de dix ans contre les taudis », Lewis Hine, les immigrants, les enfants au travail, mais aussi l’exaltation du travail et une exploration du point de vue
le document social : August Sander, Walker Evans, Dorothea Lange, fonction documentaire de l’image. Le photojournalisme : Robert Capa, l’agence Magnum.
De l’évolution d’un médium lié à ses progrès techniques à la question de l’artistique. De la photographie comme « capture du réel » à son inscription dans le champ artistique.
l’académisme, Oscar Gustav Rejlander, Henry Peach Robinson, l’artifice, le montage
le naturalisme, Peter Henry Emerson, George Davison, la recherche de la conformité optique
le pictorialisme, Clarence White, Robert Demachy, Alfred Stieglitz, le travail sur le négatif, les effets sur l’image. Vers les débuts de la modernité.
Deuxième partie
Tina Modotti une artiste dans son temps.
ses choix plastiques et son inscription dans la modernité.
l’importance d’Edward Weston dans sa formation de photographe.
une manière de photographier qui rompt avec la tradition.
les avant-gardes de l’entre-deux guerres
Explorations de la lumière
« écriture de la lumière » : László Moholy-Nagy, Christian Schad et Man Ray, photogrammes, shadographies, rayogrammes.
la lumière, révélatrice de la forme : Paul Strand, Tina Modotti, Alfred Stieglitz.
lumière et matière, lumière comme créatrice d’atmosphère : Alfred Stieglitz, Brassaï.
Les partis-pris optiques, « la Nouvelle Vision »
vue en plongée et vue en contre-plongée, un nouveau regard sur le quotidien : Alvin Langdon Coburn, Laszlo Moholy-Nagy, Alexandre Rodtchenko, Tina Modotti, Boris Ignatovitch.
cadrage et linéarité, l’espace photographié devient une abstraction graphique : Sherill V. Schell, Ergy Landau
le cadrage, le gros plan, le fragment modifie la perception du motif jusqu’à l’abstraction : Albert Renger-Patzsch, Tina Modotti, Edward Weston.
cadrage resserré sur « la nature morte » mise en scène : un message politique : Tina Modotti, ; le poétique, Tina Modotti, André Kertész.
la prise de vue et la manipulation des images génératrices d’étrangeté : Brassaï, Wanda Wulz, André Kertész.
La photographie comme matériau
le photomontage pensé comme un geste
les dadaïstes : John Heartfield , images mises au service d’un combat politique; Raoul Hausmann, Hanna Höch, images composites et renouvellement esthétique.
le Constructivisme : Alexandre Rodtchenko, l’image comme instrument de propagande.
les surréalistes, l’onirisme. Salvador Dali, l’assemblage, Max Ernst ; Man Ray, l’intervention sur l’image, la solarisation.
Le Nu photographié
le fragmentaire, le cadrage, la lumière, le grain.
Troisième partie
Un regard d’artiste sur des artistes. Frida Kahlo, Diego Rivera, Dolores del Rio.
Dans le cadre de l'enseignement de spécialité d'histoire des arts en Terminale Littéraire, la photographe Tina Modotti (1896-1942) fait l'objet d'une question limitative au Bac histoire des arts pour la session 2018.