l'écran, le temps, le spectateur

Mettre en situation dans l'espace une image animée. Appréhender toute forme d'écran. Avoir conscience qu'une vidéo peut-être projetée sur autre chose qu'un écran blanc et plan.
 

Auto-évalutation : texte en retour sur la pratique.
 

Comment le travail de Bill Viola confronte-t-il le spectateur au temps ?
Expérimenter le temps.
La perception du temps comme variable.
Découvrir différentes temporalités (représentée, présentée, temps de réalisation, temps de perception).
 

La durée a une incidence sur le spectateur (perception).
Le temps est un matériau.

La présentation

1- Sculpter le temps

2- Dans l'attente, ici

3- Un temps extra-ordinaire

4- Ca dure… une minute, un jour, une semaine

5-...

Choisir une des propositions de la liste ou formuler la vôtre pour engager votre recherche.
Vous rendrez compte des étapes de votre travail par des traces écrites, croquis, collages...
Seul ou en groupe.
 

Les élèves reçoivent la liste de propositions avec l'invitation à choisir ou formuler une piste pour débuter leur travail.
L'espace de travail est en priorité celui de la classe dans laquelle se trouve le matériel vidéo, numérique, de montage, de projection. Cet espace est à privilégier pour un suivi par l'enseignant à chaque étape du projet.Celà n'exclut pas les prises de vue, de son, extérieures à la classe.
Temps de réalisation libre.
Possibilité de travail en groupe.
 

Par un suivi régulier, dialogue et en s'appuyant sur les notes de recherches et l'étude de références, L'évaluation porte donc également sur la démarche suivie, les étapes franchies, le résultat obtenu, les savoirs acquis. Dans ce cadre, il importe d'être attentif à estimer les progrès et à repérer les obstacles, à apprécier les engagements dans la résolution des problèmes et à accorder une importance au processus de l'apprentissage.

Répondre aux questions :
- Comment le temps apparaît-il au sein de votre travail ?
- Quel rôle joue-t-il dans la perception du spectateur ?
 

Jean-Luc Godard, La Chinoise, 1967
Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, 2004
Stanley Kubrich, 2001, Odyssée de l'espace, 1968
Ange Leccia, Nymphéas, 2007
Christian Marclay, The Clock, 2010
Duane Michals, Série Things are Queer, 1973
Claude Monet, La cathédrale de Rouen, 1892-94
On Kawara, Date Painting, 1992-1993
Agnès Varda, Cléo de 5 à 7, 1962

Henri Bergson, L'évolution créatrice, éd. PUF
Denys Riout, Qu'est-ce que l'art moderne ?, éd. folio essais

Pourquoi et comment l'artiste induit-il le déplacement du spectateur ?

Mettre en avant les interactions.
Espace(s) / temps / mouvement / son.
« Distance et perception du son ».
Questionner les limites de l'oeuvre.
Le son comme matériau.

Prendre conscience de l'importance du dispositif de monstration, de projection dans le « temps » exprimé dans l'oeuvre (multiplicité de ces « temps ») = strates de temps et d'espace.
Rupture des frontières entre les différentes catégories.

La présentation :
- dispositif de monstration
- place du spectateur
- le réel dans l'oeuvre

 Paysage sonore

Créer un dispositif dans lequel le son est déterminant pour susciter le déplacement du spectateur.

- Salle d'arts plastiques avec équipement numérique de prise de son et montage
- Utilisation du téléphone portable possible
- Technique du mashup (genre musicale hybride), sampling
- Montage numérique
- Audacity (logiciel de montage son)
Travail de groupe

Répondre à la question suivante :
- Quelles sont les incidences de l'utilisation du son sur le déplacement du spectateur dans votre production ?

- Pipilotti Rist, I'm not the girl who mises much, 1986
- Bill Viola, I weeps for you, 1976, The sleepers, 1992
- Claude Lévêque, Claude, 2000
- Tony Oursler, Insomnia, 1996
- Philippe Parreno, L'homme public, l'ordre du discours (la tribune), 1995