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dossier peinture : explorer l'outil
" Peindre signifie, penser avec son pinceau ".
Paul Cézanne
focus
Depuis 1967, la méthode de Toroni reste inchangée et consiste en l’application sur une surface déterminée, d’empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers de 30 centimètres.
Aussi, Toroni défie-t-il toute notion d’originalité bien que les couleurs soient variables et les supports différents en fonction des propositions qui lui sont faites.
Toroni s’est souvent expliqué sur les raisons de son projet.
A Catherine Lawless l’interrogeant longuement pour les Cahiers du Musée national d’art moderne en 1988, il répond : « Ma grande utopie, ma grande bêtise est de croire qu’il y a encore quelque chose à faire après Pollock, sans se servir_soit en la galvaudant, soit en la rendant plus précieuse_d’une forme préexistante. Ce que j’appelle « empreinte de pinceau n°50 », c’est un forme qui n’existe pas. Je l’ai appelée comme cela parce qu’elle est le résultat d’un travail de peinture : appliquer la partie poilue du pinceau, celle qui sert à peindre, sur la surface donnée, pour que la couleur soit déposée et devienne visible".
d'après Bernard Blistène, une histoire de l'art du XXème siècle, Beaux-arts hors-série, 2000
Niele Toroni
Empreintes de pinceau n°50 répétées à intervalles réguliers (30cm), 1967
Empreintes de pinceau à l’acrylique sur toile cirée blanche, 475x140cm, Paris, centre G.Pompidou, MNAM
lire
Lydia Harambourg, Olivier Debré, Éditeur Ides et Calendes, 2013
Fausto Gilberti, Jackson Pollock-le peintre qui en mettait partout (et s'en fichait), Phaïdon, 2019
Vladimir Loukonine et Anatoli Ivanov, Les Miniatures persanes (traduction du russe en français), éd. Parkstone Press International, New York, 2010
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