- tous niveaux
- non précisé
bilan 2009/2010
Après deux années consacrées plus particulièrement à se questionner sur comment évaluer, les réunions de cette année ont consisté à échanger sur les problèmes soulevés par :
- l'application des nouveaux programmes
- la mise en place de l'histoire des arts
C'est donc une série d'expériences diverses qui ont été le support de notre travail.
- Un groupe TraAM s'est constitué cette année dans l'académie, des collègues du groupe de St Nazaire y ont participé et ils ont soumis leurs expériences aux autres membres du groupe lors de nos réunions. Certaines leçons ont été discutées, reprises et expérimentées par d'autres collègues. Ces moments d'échange ont été très utiles pour les collègues engagés dans le projet TraAM.
- Elles ont également permis de «donner envie» à ceux et celles qui n'osaient exploiter cet outil de se lancer dans l'aventure.
- De ce fait et parce que les programmes accordent une place à l'utilisation des outils numériques en cours d'arts plastiques, une demande a été formulée par certains collègues pour acquérir quelques savoirs faire qu'ils disaient leur manquer.
Une de nos rencontres a donc consisté à échanger entre nous les connaissances techniques qui nous avaient permis d'aborder telle ou telle question en classe. Cela nous a également conduit à parler de tous ces petits outils que chacun découvre et utilise et qui peuvent faciliter notre travail.
Parmi ceux-ci un petit logiciel gratuit qui permet à la fois d'acquérir des vidéos et de les convertir en fonction de ce que l'on souhaite en faire s'est avéré un outil très pratique et a fait l'unanimité : Free FLV converter.
- Il a été également question d'une expérience de cahier numérique auquel les élèves ont accès quand et d'où ils veulent ( en attendant que l'ENT se généralise et offre les mêmes possibilités).
- Les collèges de Loire Atlantique disposant de photoshop et d'image ready nous avons mis en commun comment et à quelle(s) fin(s) nous l'utilisions.
- Il est également arrivé que nous échangions sur une leçon de collègue qui souhaitait interroger le groupe sur son travail.
- A chaque réunion un temps a été accordé à la mise en place de l'histoire des arts.
Il s'est avéré que celle-ci fût majoritairement difficile, voire sujet à conflits dans les établissements.
Il semblerait que dans beaucoup de situations les professeurs d'arts plastiques aient été beaucoup sollicités, mais pas toujours de manière satisfaisante. Certains se sont vus confiés la totale responsabilité, d'autres se sont retrouvés seul à devoir gérer sans que ce soit explicitement décidé.
Les problèmes rencontrés ont été principalement la difficulté à travailler en équipe et à se mettre d'accord sur ce qu'est une œuvre d'art.
En parler a permis de rassurer, de se sentir moins seul et de mieux vivre les difficultés rencontrées.
Et à propos de l'évaluation
L'approche de chacun d'entre nous à ce sujet a évolué. Nous avons constaté que nous avons tous sans cesse remis en question ce que nous avions élaboré les années précédentes. Ce qui est commun à nos approches, c'est que nous avons « allégé » les dispositifs, les avons adaptés à chaque circonstances. Il en résulte qu'il n'existe pas comme nous le pensions déjà de solution type pour évaluer, mais nous sommes également conscient que c 'est parce que nous avons pris le temps de nous pencher longuement sur la question que nous pouvons maintenant envisager l'évaluation et la notation plus sereinement et plus librement.
En résumé
Si cette année d'échanges n'a pas débouché sur un travail précis elle a permis de répondre aux inquiétudes des uns et des autres face aux nouveaux programmes et à la mise en place de l'histoire des arts.
Après cette année de « débroussaillage » nous pensons pouvoir travailler plus finement l'an prochain sur comment associer l'histoire des arts à la pratique puisqu'après cette première année d'expérience il apparaît bien que s'il ne s'agit nullement de réduire cette dernière, l'histoire des arts ne peut se résumer à quelques références en fin de cours.