les conditions de l'engagement et l'education à la sécurité

La loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République rappelle que l'éducation physique et sportive (EPS) et le sport scolaire et universitaire, contribuent à la rénovation du système éducatif, à la lutte contre l'échec scolaire, à l’éducation à la santé et à la citoyenneté et à la réduction des inégalités sociales et culturelles.
Leur mise en oeuvre vise la complémentarité entre les pratiques sportives scolaires, périscolaires et extrascolaires, dans le cadre des projets éducatifs territoriaux et de partenariats avec le mouvement sportif associatif.
La finalité vise à « former par la pratique physique un citoyen cultivé, lucide, autonome, physiquement et socialement éduqué ». Une des compétences visées permet aux élèves de « se déplacer en sécurité en s’adaptant à des environnements variés naturels ou artificiels ». Il s’agit de s’adapter à l’incertitude de l’environnement (exemple : l’escalade, la course d’orientation, la natation de sauvetage, le VTT, la randonnée de montagne, la voile, le canoé-Kayak …). La pratique des APPN en EPS représente donc un champ de compétences incontournable des programmes disciplinaires dans le premier et le second degré. Si ces activités sont riches d’enseignement pour nos élèves sur les plans moteur et éducatif, il n’en demeure pas moins que les risques liés à leur pratique et leur enseignement sont bien réels.

Il s’agit d’éduquer les élèves, futurs citoyens pratiquants les sports de nature, à la prise de risque calculée et réfléchie par un engagement raisonné dans la pratique de chacune de ces spécialités. Ces activités réclament des gestes professionnels sûrs de la part des enseignants. Des protocoles de sécurité doivent être construits et partagés, un langage commun doit nous fédérer, des principes fondamentaux des APN doivent être proposés.