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la co-éducation en eps

Malgré le 3ème volume horaire des champs disciplinaires de l'école primaire avec 108h annuelle, soit 3h hebdomadaire, l'EPS ne représente toujours qu'une discipline insuffisamment enseignée en tant que telle. En effet, qu'elle soit ludique ou qu'elle soit soupape de sécurité pour les élèves « compressés » par les savoirs appris en classe, elle n'occupe pas la place qui devrait être la sienne en tant que discipline d'enseignement. Ainsi, la différence entre ce que les élèves connaissent de l'EPS à l'école et celle qu'ils découvrent au collège, peut devenir une source de discontinuité éducative.
Tout d'abord, quelques facteurs explicatifs de la discontinuité éducative en EPS entre l'école et le collège peuvent être identifiés, au moins comme hypothèse :
* La prépondérance accordée à la maîtrise de la langue et aux mathématiques dans :
- Les programmes scolaires et donc dans les enseignements
- La formation continue des enseignants
* La « méconnaissance » des activités physiques, sportives et artistiques (APSA) pour enseigner l'EPS, qui se traduit par un manque de compétences, est surtout un manque de confiance pour enseigner la discipline. Elle a pour conséquence une forme de délaissement dans sa mise en œuvre.Les enseignants ne peuvent donc pas clairement identifier comment et en quoi l'EPS permet de travailler et valider les compétences du socle commun des paliers 1 et 2.
Cette méconnaissance se combine à une démarche d'enseignement spécifique de l'EPS, liée à un espace d'évolution différent de la classe et qui, par conséquent, se distingue d'une démarche plus traditionnelle, mieux maîtrisée, mise en œuvre dans celle-ci, avec les autres champs disciplinaires.
Information(s) pédagogique(s)
- IGEN-IGAENR, la pratique sportive scolaire à l'école primaire générale, rapport N°2012-035, mai 2012.