Les aires urbaines, une nouvelle géographie de la France, l'exemple de l'aire urbaine d'Angers

Dans cette proposition, l’expression « aire urbaine » a été conservée même si l’INSEE utilise depuis 2020 la notion d’aire d’attraction des villes.

Jean-Benoît Bouron, agrégé de géographie, responsable éditorial de Géoconfluences - DGESCO, ENS de Lyon et Nathalie Reveyaz, agrégée de géographie, IA-IPR d'histoire-géographie - académie de Grenoble, proposent une mise au point sur le site Géoconfluences : Les aires urbaines en France en classe de troisième : que faire de cet objet géographique aujourd’hui ?

Pour comprendre l’organisation de l’aire urbaine d’Angers, ses dynamiques et les enjeux actuels, les élèves observent dans un premier temps, lors d’une sortie scolaire, les mutations d’un quartier du pôle urbain. Lors de cette sortie, ils réalisent deux croquis faisant ainsi apparaitre l’organisation et les fonctions du quartier, et leurs ressentis et émotions (intégration des CPS dans la démarche géographique).

Dans un deuxième temps, le quartier est situé au sein de l’agglomération angevine et à partir de différents paysages, l’organisation de l’aire urbaine est étudiée.

Dans un troisième temps, les élèves enquêtent pour comprendre les raisons des mutations du quartier observé et ainsi saisir les dynamiques de l’aire urbaine et les enjeux.

Dans un quatrième temps, un débat utilisant l’IA est organisé.

Dans un dernier temps, les lois récentes (comme la loi Climat et Résidence) sont présentées.

La démarche est transposable à d’autres aires urbaines.