Elaborée dans le cadre du GARD, groupe académique de réflexion disciplinaire, cette proposition vise à l'autonomie des élèves en les amenant à travailler à partir d'un plan de travail.
Elaborée dans le cadre du GARD, groupe académique de réflexion disciplinaire, cette proposition vise à l'autonomie des élèves en les amenant à travailler à partir d'un plan de travail.
BO n°31 du 30 juillet 2020 page 85
Précisions liminaires
- Nous avons fait le choix de laisser les élèves travailler la séquence en autonomie, sous la forme d’un plan de travail. L’utilisation de la plateforme Genially permet l’interactivité ce qui permet de varier les types de documents proposés.
- Limiter le temps entre 5 heures et 6 heures est primordial pour ce type d’activités.
Problématique : Qu'est ce que la Guerre froide ?
Préacquis :
Il s’agit du deuxième thème d’histoire de l’année de troisième. Les élèves ont déjà abordé les notions suivantes : guerre / idéologie / totalitarisme / dictature / communisme.
Matériel nécessaire :
ordinateurs + casques ou écouteurs pour les élèves.
Lancement de la séquence :
- Il faudra au préalable préciser aux élèves qu’ils disposent de deux sources d’information :
o Les fiches de travail (Fiche introductive, Berlin et carte mentale).
- Les élèves ont entre 5 heures et 6 heures pour terminer la séquence.
- La présentation Genially permet aux élèves de voyager à travers le temps et le monde afin de découvrir la guerre froide par thématique. Les élèves évoluent librement dans la séquence. S’ils ne savent pas où cliquer, ils pourront cliquer sur la petite main en haut à droite de leur écran afin d’ « afficher les éléments interactifs ».
- Avant de mettre les élèves en activité, il sera nécessaire de faire des groupes de quatre élèves :
o Deux élèves travailleront sur le bloc de l’Ouest.
o Deux élèves travailleront sur le bloc soviétique.
- A distribuer aux élèves :
Le plan de travail :
Définition
Le plan de travail est un dispositif pédagogique qui permet d’introduire des temps de travail individualisé en classe. Ce dispositif permet d’aborder différemment l’hétérogénéité des élèves, de développer l’autonomie et la responsabilisation, de favoriser la coopération par l’aide et l’entraide (tutorat) et de diversifier les temps et les modalités d’évaluation.
Il dégage par ailleurs des temps permettant à l’enseignant d’accompagner, d’évaluer les élèves en situation et de remédier aux difficultés de chacun.
Déroulement
Les élèves disposent d’une fiche proposant une série d’activités parmi lesquelles ils effectuent des choix en fonctions de leurs résultats et de leurs compétences. Ils établissent ainsi eux-mêmes leur parcours. Des points de connaissances sont régulièrement proposés et animés par l’enseignant ou des élèves-tuteurs auprès des élèves qui en expriment le besoin grâce à une série d’outils (tétraèdres, passeports de classe). Les explications deviennent donc plus efficaces parce qu’elles ont été sollicitées par les élèves eux-mêmes. Les temps d’évaluation sont également choisis par les élèves lorsqu’ils se sentent prêts.
Place par rapport à l’enseignement traditionnel
Le plan de travail ne remplace pas les séances plus classiques mais les complète et les enrichit, il ne constitue pas l’intégralité du temps de travail en classe. Le temps de travail collectif garde donc toute sa place et sa pertinence. Il permet à tous les élèves d’accéder aux programmes officiels alors que le plan de travail contribue à construire les apprentissages en fonction des besoins particuliers de chacun.
- Sabine Dullin, Stanislas Jeannesson, Atlas de la Guerre froide, 1947-1990 : un conflit global et multiforme, deuxième édition, Editions Autrement, septembre 2020.
- Le programme de l’IHTP, « La guerre froide vue d’en bas », mené de 2008 à 2012, sous la direction de Philippe Buton, Professeur d’Histoire contemporaine à l’Université de Reims, Olivier Büttner Ingénieur de Recherche IHTP-CNRS, Michel Hastings
- Deux séries de podcasts de la productrice Anaïs Kien, sur France culture