Il pleut ... il vente ... il brouille ...c'est la tempête !

comment occuper la surface de la feuille avec un outil et une couleur mais en usant de gestes variés ? quels sont les gestes à mettre en oeuvre pour remplir l'espace : brouiller mais aussi s' embrouiller dans les lignes et les formes ? Comment dès lors réussir la distinction entre la forme et le fond ? si l'espace est saturé de traits et de lignes pouvons nous encore parlé de dessin ? comment traduire des sensations, voire illustrer une idée liée à la pluie, au vent, à la tempête ?
s'agit-il de la présentation d'un geste ou de la représentation de cette idée atmosphérique ?

brouiller, bredouiller, chercher le brouillage,  « gribrouiller », mais aussi raturer, caviarder voire rater...comment donner du sens à ces gestes ?

cette in-citation fait directement référence "au titre d'un article explicite de Daniel  Buren publié dans Arts Magazine en 1970 : " il pleut il neige il peint." Dans cet article, Buren cite Maurice Blanchot expliquant que l'art est une enquête précise et rigoureuse qui ne peut s'incarner qu'en tant qu'oeuvre; oeuvre qui ne dit rien sauf qu'elle est." ( p. 177 de l'art conceptuel de Tony Godfrey. édition Phaidon, Paris, 1998)