Exploiter un procédé d'impression ludique et spectaculaire, le monotype, pour mieux comprendre la peinture et la gravure.
Cette ressource pensée et réalisée dans le cadre des programmes précédents peut être adaptée pour aborder les questions des programmes de cycle 3 et 4 en collège.
un document
Paul Signac St Tropez, les pins parasols aux Canoubiers, 1897
un procédé : le monotype
Un des objectifs de cette leçon est de donner l'occasion aux élèves d'exploiter des découvertes faites lors d'expérimentations antérieures. Au cours de leur scolarité, ils acquièrent petit à petit des savoirs faire sans pour autant entrer dans des apprentissages techniques longs et fastidieux. Ici, il s'agit de mettre en oeuvre la technique du monotype, mais aussi d'aller au-delà en demandant aux élèves d'intervenir après-coup sur le fond et d'envisager l'utilisation ou l'intégration de la matrice. Ainsi les questions de relation forme/fond, de fini/non fini peuvent être posées et permettent d'éviter que les élèves ne perçoivent ce travail que sous l'aspect d'une réalisation séduisante.
Au niveau des références artistiques, on peut évidemment montrer les monotypes d'Edgar Degas. Dans Degas, gravures et monotypes, Françoise Cachin évoque l'immédiateté et la vivacité du procédé qui tient plus du croquis que de l'estampe par son tirage sur papier et les effets de surprise qu'il suppose. Elle rappelle que le monotype est une technique de double distanciation de la scène représentée puisqu'il y a entre le geste de la main qui dessine et le résultat, l'acte intermédiaire du tirage et l'inversion de l'image.
Les lavis de Victor Hugo, eux, permettent d'aborder la notion de fantastique évoquée dans l'incitation.
reproduction, matrice, impression unique, multiples...des questions à soulever en utilisant des procédés d'impression