- 6ème
- démarche pédagogique
- non précisé
- enseignant
- classe
séance sur les fables dans un dispositif de pédagogie différenciée
Description d'un dispositif de pédagogie différenciée : le déroulement d'une séance-type de 55 minutes. L'exemple présenté concerne une séance intégrée à une séquence sur l'étude des fables en 6ème. Elle est conçue pour prendre en compte la différence de rythme de travail entre les élèves.

DÉROULEMENT DE LA SÉANCE
Étape 1 : échange collectif pour faire émerger les représentations
[10 min]
Nous commençons par lire ensemble quelques fables pour partir des représentations de chacun : ce qu'elles racontent, ce que chacun comprend. Je pose quelques questions, mais ne donne pas de réponse.
Les élèves prennent la parole pour dire qu'ils connaissent eux aussi des fables (souvent celles de Jean de La Fontaine).
Nous commençons par lire ensemble quelques fables pour partir des représentations de chacun : ce qu'elles racontent, ce que chacun comprend. Je pose quelques questions, mais ne donne pas de réponse.
Les élèves prennent la parole pour dire qu'ils connaissent eux aussi des fables (souvent celles de Jean de La Fontaine).
Étape 2 : travail par binôme pour émettre des hypothèses
[10 min]
Nous nous interrogeons sur la raison pour laquelle elles sont étudiées ou apprises à l'école. Rapidement, des hypothèses émergent : elles doivent nous divertir, nous servir, elles ont une morale.
Le but de l'activité suivante en autonomie conduira les élèves à vérifier les hypothèses.
Dans le cas précis de cette séance, la question de la morale explicite ou implicite est posée, les notions d'explicite et d'implicite étant précisément en cours d'évaluation dans la classe, grâce au logiciel de l'université de Rennes 2 "TACIT".
Consulter l'article (à venir) consacré à "TACIT", logiciel en ligne au service d'une pédagogie différenciée.
Nous nous interrogeons sur la raison pour laquelle elles sont étudiées ou apprises à l'école. Rapidement, des hypothèses émergent : elles doivent nous divertir, nous servir, elles ont une morale.
Le but de l'activité suivante en autonomie conduira les élèves à vérifier les hypothèses.
Dans le cas précis de cette séance, la question de la morale explicite ou implicite est posée, les notions d'explicite et d'implicite étant précisément en cours d'évaluation dans la classe, grâce au logiciel de l'université de Rennes 2 "TACIT".
Consulter l'article (à venir) consacré à "TACIT", logiciel en ligne au service d'une pédagogie différenciée.
POUR ALLER PLUS LOIN
Des articles
- La différenciation pédagogique en français
- Différenciation : bibliographie / sitographie (à venir)
Des documents complémentaires
- Un wiki : Laboratoire d'innovations pédagogiques
- Le descriptif de la séquence avec les différents dispositifs de différenciation :
Étape 3 : travail autonome sur fiche d'activités pour construire les notions et travailler les compétences
[environ 30 min, variable selon les élèves]
Les fiches TIC (Travail Individuel en Classe) 1 et 2 sont distribuées et chacun se met au travail, en autonomie.
Un plan de travail est projeté au tableau, permettant à ceux qui auront fini plus rapidement de savoir quelle activité effectuer.
Les fiches TIC sont élaborées, adaptées et créées en fonction de l'évolution des apprentissages. Par exemple, si les élèves ne s'approprient pas bien une notion, je crée un TIC pour l'aborder. Il n'y a donc pas à proprement parler de "leçon", même si je ne me l'interdis pas à l'occasion, notamment pour le bilan.
Le travail sur un TIC dure entre 20 et 30 minutes. Le dispositif permet justement une grande souplesse en fonction des rythmes propres à chaque élève. Certains viennent me voir pour demander de l'aide. S'ils sont plusieurs, je demande à ceux à qui j'ai expliqué d'aider ceux qui viennent les voir. J'évite le plus possible la file d'attente à mon bureau.
Lorsqu'un élève pense avoir fini un TIC, il le dépose sur le bureau du professeur, dans une bannette et retourne à sa place pour faire un autre TIC.
Un plan de travail est projeté au tableau, permettant à ceux qui auront fini plus rapidement de savoir quelle activité effectuer.
Les fiches TIC sont élaborées, adaptées et créées en fonction de l'évolution des apprentissages. Par exemple, si les élèves ne s'approprient pas bien une notion, je crée un TIC pour l'aborder. Il n'y a donc pas à proprement parler de "leçon", même si je ne me l'interdis pas à l'occasion, notamment pour le bilan.
Le travail sur un TIC dure entre 20 et 30 minutes. Le dispositif permet justement une grande souplesse en fonction des rythmes propres à chaque élève. Certains viennent me voir pour demander de l'aide. S'ils sont plusieurs, je demande à ceux à qui j'ai expliqué d'aider ceux qui viennent les voir. J'évite le plus possible la file d'attente à mon bureau.
Lorsqu'un élève pense avoir fini un TIC, il le dépose sur le bureau du professeur, dans une bannette et retourne à sa place pour faire un autre TIC.
Lorsque les TIC sont faits, l'élève se reporte au Plan de Travail affiché au tableau pour savoir ce qu'il lui reste à faire.
Étape 4 : temps d'échange collectif sur les notions abordées pour construire une trace écrite
[5 min]
En fin de séance, je reprends la parole et organise l'échange avec la classe. Ceux qui le veulent disent ce qu'ils ont appris. Nous notons alors ensemble une trace écrite, mais pas à toutes les séances. Il faut que toute la classe ait suffisamment avancé.
En fin de séance, je reprends la parole et organise l'échange avec la classe. Ceux qui le veulent disent ce qu'ils ont appris. Nous notons alors ensemble une trace écrite, mais pas à toutes les séances. Il faut que toute la classe ait suffisamment avancé.
C'est alors souvent quelques élèves de la classe qui viennent écrire la leçon, ce qu'il faut avoir retenu, ce qu'il faut avoir compris de l'ensemble des séances.
Il est important de ne pas supposer que la classe aurait compris lorsque seulement une partie est capable de dire ce qui a été compris !
BILAN
La mise au travail en autonomie favorise la disponibilité de l'enseignant pour aider les élèves qui éprouvent le plus de difficulté.
Les élèves qui finissent plus rapidement suivent le plan de travail et sont donc toujours en activité.
Les élèves qui finissent plus rapidement suivent le plan de travail et sont donc toujours en activité.
auteurs :
Patrick Loukianoff
Mots clés :
Information(s) pédagogique(s)
Niveau :
6ème
Type pédagogique :
démarche pédagogique
Public visé :
non précisé, enseignant
Contexte d'usage :
classe