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petit chantier d'écriture : à partir d'une photographie (3)
Au cours du stage "Vous avez dit écrire ?" qui s'est déroulé à la Maison Gueffier de la Roche-sur-Yon les 19 et 20 novembre 2009, j'ai proposé à un groupe de stagiaires un petit chantier d'écriture autour d'une photographie d'Yves Monteil.
une proposition pour écrire
La photographie peut être un support simple pour une proposition d'écriture. Le langage photographique est pour beaucoup un langage familier. Une photo nous parle vite. Elle permet à chaque participant, en mobilisant son attention, de trouver des mots. On peut la décrire. Elle suggère explicitement.
Parallèlement, elle favorise l'évocation, elle éveille des souvenirs. Elle nous ouvre à l'implicite, au hors champ.
Temps pour écrire : 15 minutes.
Les textes ont ensuite fait l'objet d'une lecture par leur auteur. Les stagiaires étaient invités à saluer le texte par leur silence attentif...
Vous pouvez lire ci-dessous quelques-uns des textes écrits dans ces conditions.
Parallèlement, elle favorise l'évocation, elle éveille des souvenirs. Elle nous ouvre à l'implicite, au hors champ.
Temps pour écrire : 15 minutes.
Les textes ont ensuite fait l'objet d'une lecture par leur auteur. Les stagiaires étaient invités à saluer le texte par leur silence attentif...
Vous pouvez lire ci-dessous quelques-uns des textes écrits dans ces conditions.
photo Alain Boudet
douze mots pour un texte
La consigne d'écriture a été la suivante :
En utilisant les douze mots soulignés et eux seuls, écrivez un texte.
Temps pour écrire : 15 minutes.
Les textes ont ensuite fait l'objet d'une lecture par leur auteur. Les stagiaires étaient invités à saluer le texte par leur silence attentif...
Vous pouvez lire ci-dessous quelques-uns des textes écrits dans ces conditions.
Une embrouille, une fatalité, en vitesse parallèle, il cherche à arriver à la fin du rail par une nuit "fumerolée", drôle de choix. Nathalie M. |
Prolongeant la première consigne, une second proposait la même démarche d'écriture, mais avec douze mots au choix des stagiaires. Voici quelques-uns des textes :
| Leurs chemins se sont entrecroisés. Il et elle se sont choisis dans l'obscurité du départ de ce train à grande vitesse ; fatalité de leur solitude glaciale. Brigitte D. La caravane blafarde s'enfonce dans les fumerolles métalliques de la fatalité : partir, s'enfuir, finir, toujours suivre les lignes parallèles des rails. Catherine B. |
j'écris avec ma gomme...
C'est une parole du poète Guillevic, répondant à une question qui lui était posée : comment écrivez-vous ?
Pour les textes qui suivent, la consigne était la suivante : En reprenant et en épurant l'un de vos deux textes écrits à partir de 12 mots de la liste (imposés ou choisis), écrivez un haïkus de 17 pieds en trois vers.
L'ombre du départ Voyage de l'incertitude Fuite sur le chemin. Nathalie M. Solitude glaciale De ce train à grande vitesse Une fatalité ? Brigitte D. Caravane fatale Clignotent embrouilles, glacial ! Ennui. Point final. Catherine B. |
Si vous souhaitez découvrir un autre atelier d'écriture à partir d'une photographie, cliquez ici.
Si vous souhaitez découvrir d'autres photos pour écrire et/ou faire écrire, cliquez ici.
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auteurs :
Alain Boudet
Mots clés :
Information(s) pédagogique(s)
Niveau :
tous niveaux
Type pédagogique :
démarche pédagogique, travaux pratiques
Public visé :
enseignant
Contexte d'usage :
atelier, espace documentaire, classe
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