Enseigner l'âge industriel en France, proposition d'un parcours s'inscrivant dans la pédagogie du cours noyau.

Programme Histoire : BOEN n°31 du 30 juillet 2020

 

Nous avons choisi d’expérimenter une démarche de cours noyau en nous appropriant les travaux réalisés par l’académie de Rennes et présentés dans la revue Cabotage. Toutefois, il s’agit ici d’une appropriation personnelle de cette démarche pédagogique.

La séquence s’ouvre par une activité de réactivation : de courts exercices permettant aux élèves de réactiver les pré-requis. Il s’agit de remobiliser les connaissances nécessaires afin que l’ensemble des élèves débutent le nouveau thème plus facilement et avec un “bagage” commun.

Dans un deuxième temps, le professeur, en cours magistral et dialogué, donne l’essentiel des connaissances et la trace écrite, le "cours noyau". Comme dans le cadre de la classe inversée, il s’agit de fournir aux élèves les connaissances qui lui seront nécessaires pour mener à bien les activités des différents focus qui suivront.

Les focus permettent aux élèves d’approfondir, en travail de groupe et en autonomie, les connaissances et de mobiliser différentes compétences. Ces focus, consacrés aux industries LU à Nantes et aux conserveries de Douarnenez, constituent donc la dernière partie de la séquence.

Par ailleurs, nous avons choisi l’angle des femmes pour aborder le chapitre sur l’industrialisation. Marginalisées à l’usine et peu, voire pas, soutenues par les syndicats, les femmes participent néanmoins au processus d’industrialisation (focus 1 : les ouvrières LU à Nantes) et aux luttes sociales (focus 2 : la révolte des sardinières à Douarnenez).