Une modélisation n'est pas toujours adaptée à ce que nous voulons en faire : quelques exemples.
Voici des exemples de modélisations (de solides) qui peuvent convenir ou non selon le contexte : toute modélisation n’est pas forcément celle à utiliser. D’où une réflexion préalable pour faire le bon choix. Voulons-nous modéliser pour générer un solide, ou modélisons-nous pour calculer le volume de ce solide ?
Le cas du cylindre
Le cylindre vu comme un cylindre de révolution
Le cylindre de révolution ou le rectangle qui « tourne » autour d’un axe permet d’obtenir une modélisation du cylindre géométriquement, mais ce n’est pas le bon choix pour modéliser le calcul du volume.
Une modélisation possible (en conservant la révolution) pour le calcul serait plutôt celle ci-dessous en considérant non pas un triangle, mais un prisme à base triangulaire
Le cylindre vu comme une pile d’assiettes
Sinon, une modélisation qui fonctionne dans les deux cas serait « la pile d’assiettes ».
Le cas du cône
Le cylindre vu comme un cylindre de révolution
Dans le même état d’esprit, on peut modéliser le cône de révolution de deux manières différentes. Le cône de révolution ou le triangle rectangle qui « tourne » autour d’un axe permet d’obtenir une modélisation du cylindre géométriquement, mais ce n’est pas le bon choix pour modéliser le calcul du volume.
Une modélisation possible (en conservant la révolution) pour le calcul serait plutôt celle ci-dessous en considérant non pas un triangle, mais une pyramide à base triangulaire.
Le cylindre vu comme une pile d’assiettes de plus en plus petites
Sinon, une modélisation qui fonctionne dans les deux cas serait « la pile d’assiettes » qui augmente au fur et à mesure.