- Cycle 2
- non précisé
- enseignant
- classe
écrire au cycle 2

des textes officiels aux situations de classe
dire, lire, écrire, pour une cohérence dans l'apprentissage.
Les enfants se familiarisent avec l'écrit : ils sont mis en situation de contribuer à l'écriture de textes... A la fin de l'école maternelle, ils savent transformer un énoncé oral spontané en un texte que l'adulte écrira sous leur dictée. »
Une organisation rigoureuse de la progression, une prise en compte équilibrée de toutes les composantes utiles à un apprentissage complet de la lecture sont nécessaires. A ce titre, il convient d'attacher une importance particulière à la continuité entre la Grande Section de maternelle et le Cours Préparatoire.
Le premier palier pour la maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences précise pour les compétences attendues à la fin du CE1 que « l'élève est capable :
- d'utiliser ses connaissances pour mieux écrire un texte court,
- d'écrire de manière autonome un texte de 5 à 10 lignes. »
Enjeux de la production d'écrits
Enseigner la production d'écrits aux cycles 1 et 2.
Claudine GARCIA DEBANC
« ECRIRE, c'est faire un geste qui a du sens. Cela suppose le geste graphique, la copie, les exercices et la production écrite. »
Les enjeux : pourquoi faire écrire les élèves avant qu'ils ne sachent écrire ?
Conférence Claudine GARCIA DEBANC,
du 1/02/2006 IUFM Midi Pyrénées
d'après les notes de Mireille Martinelli
- Psychologiques : 'quand j'écris, je fais comme les grands''.
- Ecrire, une situation problème pour s'interroger sur le fonctionnement de la langue (écriture tâtonnée). La mise en relation oral/écrit est loin d'être évidente pour les enfants.
- Permettre une posture d'observateur pour l'enseignant (aides différenciées).
Apprendre à écrire d'abord ?
Les guides Magnard 1993
« Le premier avantage tient à la nature même de l'acte d'écrire. Comparé à l'acte de lire, l'acte d'écrire exige une activité de production alors que l'acte de lire exige une activité de réception [...]
Le second avantage est relatif à la clarté cognitive. Considérant que l'enfant se trouve confronté à un objet, la langue écrite, dont il ne comprend ni la fonction ni les structures, le problème cognitif majeur qu'il a à résoudre pour s'approprier cet objet est de le comprendre. Privilégier la lecture, comme on le fait d'ordinaire, revient alors à placer l'enfant devant des objets tout faits, les écrits. Ces objets tout faits sont mystérieux, dans la mesure où il ne sait rien de leurs conditions de production : qui les a écrits ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? [...]
[...] Le troisième avantage qu'il y a à mettre d'emblée en place des activités d'écriture est que l'écriture d'un mot inconnu oblige à un travail d'analyse phonographique qui amène l'enfant à comprendre que, le français étant une langue alphabétique, il existe des relations systématiques entre les phonèmes et les graphèmes [...] »
A propos d'écritures inventées
Maîtriser la lecture.
Observatoire national de la lecture 2000.
« L'étude des orthographes "inventées" produites par des jeunes enfants, avant l'apprentissage des structures et formes de l'écrit, montre qu'ils conceptualisent plus facilement leur langue dans le travail d'écriture. En revanche, après quelques mois d'apprentissage, le rapport s'inverse et il faudra pratiquement toute la scolarité obligatoire pour que les élèves parviennent à acquérir, et surtout à mettre en œuvre , les différentes formes spécifiques de l'écrit : l'orthographe, bien sûr, mais aussi des configurations de texte de plus en plus complexes.
Ainsi, dans le cadre scolaire, les apprentissages de la lecture et de l'écriture ont été abordés durant des décennies de façon disjointe, certains courants actuels de la didactique du français posent la question des relations lecture/écriture et suggèrent d'établir une articulation entre lire pour écrire et écrire pour lire. »
Information(s) pédagogique(s)
Ressources associées
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écrire pour soi, donner sa place à l’écriture spontanée : le carnet d’écriture
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