conseils pour ceux qui seraient intéressés
Valoriser le travail de tout élève, y compris ceux qui ont des difficultés
Le projet mis en place par Hélène Guerrier prolonge l'obtention de ceintures et blasons par un contenu à la fois didactique, ludique et stimulant. Cependant, cette activité est réalisable sans ceintures ou blasons. L'enseignant doit trouver dans sa pratique des outils pour valoriser les réussites tant sur le travail que sur le comportement. Par ces outils, il est alors possible de convertir une réussite en argent pour in fine la convertir en équipement d'explorateur.
L'enseignante reconnaît que ce projet a été assez coûteux pour un début d'année scolaire, mais le projet s'étale sur plusieurs mois et permet d'appréhender beaucoup de savoirs. "J’ai un peu dépensé c’est vrai… mais le carnet peut être moins onéreux avec du papier moins cher, des photocopies en noir et blanc. C’est moins joli, c’est sûr mais l’important c’est la personnalisation du carnet par l’élève. De plus, les élèves peuvent y mettre de la couleur par des dessins ou en coloriant les images imprimées. Les petites bourses, les pièces, les perles, la carte à gratter… sont des achats faits sur Internet à moindre coût." Il faut dire aussi que ce projet est ambitieux : explorer les quelque deux cents pays du monde, ce qui signifie qu'il fallait d'emblée acquérir autant de carnets d'explorateurs.
"Concernant le temps de préparation, j’avoue ne pas avoir compté. Le projet a émergé mi-août autour d’une discussion et il a fallu chaque jour y travailler un peu pour qu’il soit présentable dès la rentrée de septembre. Lorsque j’avais tout le projet écrit sur papier répondant à toutes les questions possibles, ce fut la réalisation des supports. C’est ce qui a été le plus long dans la préparation, la création des visuels. On peut imaginer un magasin moins complet au début et évolutif au fil de l’année selon les demandes des élèves. Il faut se dire que ce genre de projet, tout comme l’organisation des ceintures et des blasons, demande beaucoup de temps en amont. Il faut que tout soit prêt pour que l’élève puisse s’en saisir. Ensuite, ce ne sont que de l’accompagnement et des petits réajustements tout au long de l’année et l’année suivante." D’ailleurs, le projet est régulièrement revisité selon les propositions des élèves : pouvoir acheter plus de deux objets par semaine, pouvoir acheter à tout moment, avoir davantage de temps pour préparer les bons de commande, bénéficier d’autres produits dans le magasin (des animaux, mais aussi de la nourriture comme l’a proposé Enola), revoir le planning d’ouverture du magasin... Hélène Guerrier constate que les présentations elles aussi évoluent "par mimétisme, par échanges de savoir-faire".
Quelques semaines après la rentrée scolaire, les retombées étaient déjà multiples : plusieurs articles dans la presse, un passage à la matinale de France3, et, en bonus, des rencontres (un globe-trotter et un skipper du Vendée-Globe). "Ce projet nous a emmenés au-delà de tous les espoirs. Et c'est parce qu'il a été soutenu par les élèves eux-mêmes !" se félicite l’enseignante.
Le projet mis en place par Hélène Guerrier prolonge l'obtention de ceintures et blasons par un contenu à la fois didactique, ludique et stimulant. Cependant, cette activité est réalisable sans ceintures ou blasons. L'enseignant doit trouver dans sa pratique des outils pour valoriser les réussites tant sur le travail que sur le comportement. Par ces outils, il est alors possible de convertir une réussite en argent pour in fine la convertir en équipement d'explorateur.
L'enseignante reconnaît que ce projet a été assez coûteux pour un début d'année scolaire, mais le projet s'étale sur plusieurs mois et permet d'appréhender beaucoup de savoirs. "J’ai un peu dépensé c’est vrai… mais le carnet peut être moins onéreux avec du papier moins cher, des photocopies en noir et blanc. C’est moins joli, c’est sûr mais l’important c’est la personnalisation du carnet par l’élève. De plus, les élèves peuvent y mettre de la couleur par des dessins ou en coloriant les images imprimées. Les petites bourses, les pièces, les perles, la carte à gratter… sont des achats faits sur Internet à moindre coût." Il faut dire aussi que ce projet est ambitieux : explorer les quelque deux cents pays du monde, ce qui signifie qu'il fallait d'emblée acquérir autant de carnets d'explorateurs.
"Concernant le temps de préparation, j’avoue ne pas avoir compté. Le projet a émergé mi-août autour d’une discussion et il a fallu chaque jour y travailler un peu pour qu’il soit présentable dès la rentrée de septembre. Lorsque j’avais tout le projet écrit sur papier répondant à toutes les questions possibles, ce fut la réalisation des supports. C’est ce qui a été le plus long dans la préparation, la création des visuels. On peut imaginer un magasin moins complet au début et évolutif au fil de l’année selon les demandes des élèves. Il faut se dire que ce genre de projet, tout comme l’organisation des ceintures et des blasons, demande beaucoup de temps en amont. Il faut que tout soit prêt pour que l’élève puisse s’en saisir. Ensuite, ce ne sont que de l’accompagnement et des petits réajustements tout au long de l’année et l’année suivante." D’ailleurs, le projet est régulièrement revisité selon les propositions des élèves : pouvoir acheter plus de deux objets par semaine, pouvoir acheter à tout moment, avoir davantage de temps pour préparer les bons de commande, bénéficier d’autres produits dans le magasin (des animaux, mais aussi de la nourriture comme l’a proposé Enola), revoir le planning d’ouverture du magasin... Hélène Guerrier constate que les présentations elles aussi évoluent "par mimétisme, par échanges de savoir-faire".
Quelques semaines après la rentrée scolaire, les retombées étaient déjà multiples : plusieurs articles dans la presse, un passage à la matinale de France3, et, en bonus, des rencontres (un globe-trotter et un skipper du Vendée-Globe). "Ce projet nous a emmenés au-delà de tous les espoirs. Et c'est parce qu'il a été soutenu par les élèves eux-mêmes !" se félicite l’enseignante.