- tous niveaux
- non précisé
TraAM 2010/2011

le thème pour l'année 2010/2011 Statut de l'outil numérique au sein du cours d'arts plastiques : entre création et communication. |
Dans cette situation, les élèves établissaient une comparaison entre la diffusion papier et la diffusion numérique de leurs photos qui passait par le biais d'un diaporama.
Le diaporama utilisé pour montrer (communiquer) devenait outil de création puisqu'il modifiait la perception de l'image.
C'est à partir de cette expérience et en cherchant comment associer création et communication que nous en sommes arrivés à ce projet pour cette année.
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la proposition de l'académie de Nantes En poursuivant le projet 2009/2010 sur les possibilités qu'offrent les outils numériques pour créer des images fixes et animées , nous souhaitons explorer de nouvelles situations pédagogiques qui permettraient aux élèves de s'approprier des outils de communication à des fins de création artistique (blogs, mini-sites,...) et de mesurer comment cette dernière peut questionner la communication. |
notre projet suite à notre première réunion
première étape
recenser les outils numériques qui sont destinés à la communication
Très vite nous avons été confronté au problème de la possibilité d'utiliser ou pas certains outils comme par exemple le téléphone portable. Fallait-il demander des dérogations ? Nous avons pris la décision de respecter les règlements intérieurs de nos établissements.
Parmi les raisons évoquées pour interdire les téléphones portables dans les établissements il y a le fait que les élèves peuvent faire des images et il est arrivé que celles-ci soient diffusées sur des réseaux numériques.
Nous n'avons pas pu ne pas nous pencher sur le problème de la diffusion des images, tout comme sur celui de l'emprunt d'images trouvées sur Internet.
- quelles images puis-je diffuser ? sur quels réseaux? avec quelles conséquences , quels risques ?
- quelles images ai-je le droit d'emprunter , de m'approprier, de transformer ?...
Parmi les compétences du B2i, la compétence 2 s'intitule : adopter une attitude responsable.
Cet item est généralement validé . Les élèves sont informés sur ce qu'ils doivent ou pas faire, mais quelle conscience en ont-ils vraiment ? Appliquent-ils vraiment ces mesures de prudence ? Nous avons des exemples qui prouvent que parfois non.
Nous avons donc décidé de prendre en compte cette question du droit de diffusion et d'emprunt d'images en essayant de mettre en place un dispositif qui les confronterait aussi à ce problème.
Par sécurité certaines fonctions des ordinateurs des établissement sont bridées. Selon les départements de l'académie l'envoi de mail avec fichier joint est limité, la webcam ne peut servir d'outil de communication, l'accès à certains moteurs de recherches est interdite...
Ces restrictions que nous comprenons sont aussi pour nous une contrainte supplémentaire.Toutefois, tout comme l'an dernier, où notre pari de l'an dernier était de montrer qu'il était possible de faire des productions numériques en arts plastiques sans avoir de matériel sophistiqué ni des compétences techniques importantes, nous allons tenter avec un minimum de chose de mettre en place des situations répondant à nos intentions.
Nous nous sommes interessés au site de Wim Delvoye et aux propos d'Edmond Couchot. (l'art numérique Edmond Couchot & Norbert Hilaire (Champs-Flammarion, Paris, 2003), pages 108 à 115.
L'auteur, l'oeuvre et le spectateur
"Il apparaît clairement, à travers les oeuvres qui viennent d'être décrites et l'évolution de l'art numérique depuis ses origines, que la notion d'interactivité - entendue comme possibilité de dialogue en temps réel avec l'ordinateur - en constitue le noyau vivant. Si les premières oeuvres, voilà quelque quarante ans, n'étaient pas interactives, il n'existe pas désormais d'oeuvre numérique qui ne mette en jeu des processus interactifs à un moment ou à un autre de sa création ou de sa mise en circulation. Or la volonté de faire participer peu ou prou, à travers un dialogue le plus souvent plurisensoriel, le spectateur à l'élaboration de l'oeuvre change en profondeur les rapports traditionnels entre l'auteur, l'oeuvre et le spectateur."
"Le regardeur - qui est alors plus qu'un simple spectateur - se voit ainsi confier une certaine fonction auctoriale. On peut donc dire que l'oeuvre est in fine créée par deux auteurs. Un «auteur-amont», à l'origine du projet, qui en prend l'initiative et qui définit programmatiquement les conditions de la participation du spectateur (et de sa liberté, qui n'est jamais totale) et un «auteur-aval» qui s'introduit dans le déploiement de l'oeuvre et en actualise les potentialités."
Nous allons donc tenter de mettre en place des situations de cours permettant d'aborder cette relation entre l'auteur , l'œuvre et le spectateur par le biais de l'interactivité.
troisième étape
Nous avons, retenu comme outils numériques de communication exploitables :
- le blog
- le mini site
- le diaporama ( power point ou similaire)
- la webcam (une expérience avait déjà été tentée l'an dernier)