de l’évaluation au fil de l’eau à la certification

Le postulat posé est celui d’une évaluation au fil de l’eau qui remplace toutes les autres formes d’évaluation connues : diagnostique, formative, formatrice, sommative et certificative. Elle constitue alors un « tout en un » rendant aux élèves le temps d’apprentissage dont ils ont besoin. Ce temps est sans doute plus précieux encore pour ceux qui sont les plus éloignés de l’école. Cette approche peut permettre aussi de faire baisser la pression évaluative sur des élèves. Différentes études du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA), mais également de nombreuses expérimentations montrent à quel point la pression évaluative freine l’engagement des élèves, voire obère les apprentissages.

L’enjeu est donc grand que de poursuivre ce changement de paradigme au lycée, déjà opérationnel au collège. Avec une mise en expérimentation, parfois hasardeuse mais pour autant nécessaire, il semble bien que ces transformations de pratiques d’enseignement permettent d’accompagner efficacement les acquisitions des élèves. Plus précisément, la mise en valeur des progrès sert d’appui à la définition d’un parcours de formation personnalisé en lien avec les objectifs généraux et illustré, ici, dans le champ d’apprentissage numéro un.