de futurs experts ?

Appréhendés de l’extérieur par les étudiants qui se destinent au métier de professeur d’Education Physique et Sportive (EPS), le contexte de la refondation de l’École et de manière privilégiée le cadre de la réforme au collège, peuvent interroger, générer des incompréhensions, voire une certaine forme de réticence parfois mêlée de crainte face à ce que certains considèrent comme une régression de l’EPS.

En effet, l’évolution des paradigmes en jeu vient percuter les représentations basées sur un vécu antérieur et certaines croyances autour de la discipline. L’explication des enjeux tout comme la logique de construction de cette réforme permet de diminuer l’opposition et, peu à peu, de construire une relative adhésion.

Toutefois, dans le cadre de leur stage, l’enseignement d’Activit és Physiques Sportives et Artistiques (APSA) « éducatives » se substitue à celui du socle commun de connaissances de compétences et de culture[1] pour lequel les connaissances didactiques et pédagogiques font défaut. L'analyse des domaines du socle commun aide considérablement ces experts en devenir à contribuer efficacement à la construction des compétences attachées à chacun d'entre eux.

Francis Huot est allé à la rencontre d’étudiants en Science et Technique des Activités Physiques et Sportives (STAPS) afin de recueillir leur point de vue. L’échantillon de retours au questionnaire proposé laisse apparaître quelques points saillants, objets du présent article.

[1] Socle commun de connaissances, de compétences et de culture, Décret n° 2015-372 du 31 mars 2015