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- scénario, séquence
- démarche pédagogique
- enseignant
- salle multimedia
atelier d'écriture numérique créative : explorer les espaces
Comment explorer, par l'écriture, une géographie imaginaire ? Dans le cadre d'un atelier d'écriture numérique créative, des propositions d'écriture, qui exploitent les outils numériques, conduisent les élèves à arpenter des espaces divers, proches et lointains, à recomposer des lieux présents, passés et futurs, et à retranscrire ce vagabondage dans l'espace même de le la phrase, de la page ou de la toile.
Objectifs de l'atelier
État des lieux
Cet atelier d’écriture, en cours de création, consiste à écrire les lieux que nous habitons, avons habités, souhaitons habiter. Il est l'occasion d'évoquer également les espaces traversés et ceux que nous souhaiterions traverser. Il mêle donc l'enracimement et le nomadisme, la fixité et le mouvement, la réalité et le rêve.
L'atelier d'écriture "écrire la ville", du site pédagogique "Classe" de la BNF, peut être un appui d'une grande richesse pour mener ces activités.
L'espace de l'écriture
Une réflexion sur l'écriture à adopter est menée : comment écrire le déplacement, le lieu, comment organiser par les mots un espace, comment se saisir de l'espace des mots et de la page pour retranscrire ces parcours géographiques ?
Réflexion préalable
Exemples de productions
Des supports multiples comme déclencheurs
L'atelier peut être mené en suivant différentes directions. Les entrées suivantes sont autant de pistes ou de lieux à visiter ou à habiter par l'écriture. Chacune peut être elle-même l'objet de l'atelier, toutes peuvent constituer autant d'étapes dans son cheminement.
L’inhabitable, les no man’s lands…
Quelques pistes sont suivies : Georges Perec, Espèces d’espaces, la rue par exemple (à consulter dans l'atelier d'écriture "écrire la ville), avec les travaux pratiques que l'écrivain s'impose.
Google Earth, Street View conduisent à un repérage spatial et géographique ; l'utlisation des zooms avant et arrière définissent les cadres d'observation.
Le voyage virtuel au quotidien est appréhendé avec Dreamlands (blog tenu par Olivier Hodasava dans lequel il fait le compte-rendu d’un voyage virtuel ; Olivier Hodasava est membre fondateur de l’Ouvroir de CARtographie Potentielle).
Les consignes d'écriture s'inspirent de ces réalisations.
La ville
Apollinaire et Jean Rollin avec leurs Zone(s) inspirent l'écriture de la ville. D'autres références sont convoquées : Leslie Kaplan, Le Clézio (Le Livre des fuites), Jean-Philippe Toussaint… La photographie sert de point de départ, ou d'arrivée. Enfin, l'ensemble de l'atelier d'écriture "écrire la ville" consitue une mine d'idées, de ressources, de supports.
Les lieux imaginaires
Des oeuvres à exploiter : Le Dictionnaire des lieux imaginaires d’Alberto Manguel, Les Villes invisibles de Calvino. La bande-dessinée de science-fiction peut être mise à profit : La ville qui n'existait pas, d'Enki Bilal et Pierre Christin.
Trajets, trajectoires
Le magnifique trajet sur la Presqu’île de Julien Gracq constitue un point de départ.
Des consignes, s'appuyant sur l'expérience du quotidien vont conduire les élèves à raconter ou décrire le trajet en bus ou en tramway que beaucoup empruntent, en adoptant des phrases nominales, ou encore des phrases qui débutent par un verbe à l’infinitif.
L'écriture devient jeu (un logo-rallye ?), avec les arrêts, leurs noms. Le trajet est réalisé en aveugle, l'écriture est guidée par les perceptions des autres sens.
Sur cette question des trajets, la proposition de l'atelier d'écriture "écrire sur la ville" intitulée "l'écriture recompose un trajet dans la ville" présente des pistes stimulantes.
Quelques pistes sont suivies : Georges Perec, Espèces d’espaces, la rue par exemple (à consulter dans l'atelier d'écriture "écrire la ville), avec les travaux pratiques que l'écrivain s'impose.
Google Earth, Street View conduisent à un repérage spatial et géographique ; l'utlisation des zooms avant et arrière définissent les cadres d'observation.
Le voyage virtuel au quotidien est appréhendé avec Dreamlands (blog tenu par Olivier Hodasava dans lequel il fait le compte-rendu d’un voyage virtuel ; Olivier Hodasava est membre fondateur de l’Ouvroir de CARtographie Potentielle).
Les consignes d'écriture s'inspirent de ces réalisations.
La ville
Apollinaire et Jean Rollin avec leurs Zone(s) inspirent l'écriture de la ville. D'autres références sont convoquées : Leslie Kaplan, Le Clézio (Le Livre des fuites), Jean-Philippe Toussaint… La photographie sert de point de départ, ou d'arrivée. Enfin, l'ensemble de l'atelier d'écriture "écrire la ville" consitue une mine d'idées, de ressources, de supports.
Les lieux imaginaires
Des oeuvres à exploiter : Le Dictionnaire des lieux imaginaires d’Alberto Manguel, Les Villes invisibles de Calvino. La bande-dessinée de science-fiction peut être mise à profit : La ville qui n'existait pas, d'Enki Bilal et Pierre Christin.
Trajets, trajectoires
Le magnifique trajet sur la Presqu’île de Julien Gracq constitue un point de départ.
Des consignes, s'appuyant sur l'expérience du quotidien vont conduire les élèves à raconter ou décrire le trajet en bus ou en tramway que beaucoup empruntent, en adoptant des phrases nominales, ou encore des phrases qui débutent par un verbe à l’infinitif.
L'écriture devient jeu (un logo-rallye ?), avec les arrêts, leurs noms. Le trajet est réalisé en aveugle, l'écriture est guidée par les perceptions des autres sens.
Sur cette question des trajets, la proposition de l'atelier d'écriture "écrire sur la ville" intitulée "l'écriture recompose un trajet dans la ville" présente des pistes stimulantes.
La chambre
La chambre est un lieu qui peut être investi par l'écriture de mutliples manières.
Ce peut être par la fenêtre de la chambre, et comme cadre, cadre de fenêtre, pourquoi pas un pré-poème, comme ceux suggérés par Philippe Berthaut dans La chaufferie de langue (voir aussi l'article de François Bon consacré à cet ouvrage).
Pour écrire d'une fenêtre, sur les fenêtres, s'appuyer sur la proposition d'écriture de l'atelier de François Bon, cinq fenêtres sur la ville.
Le balcon
Placer les élèves en situation d'écriture à partir d'un tableau se révèle riche et renouvelle l'approche habituelle par le texte.
Il est ainsi possible de partir de scènes de balcon, celles peintes par Manet et Goya, et inviter les élèves à écrire cet entre-deux spatial, pourquoi pas avec une entre-langue.
Le lycée
Redécouvrir son environnement, apprendre à le revoir, le réinvestir par l'écriture, peut conduire à bouleverser les représentations : un voyage au coeur du quotidien scolaire pour exercer le regard et la plume.
Arpenter le lycée, en utilisant Le Veilleur, de Valère Novarina, conduit les élèves à faire surgir la vie souterraine du lycée, ce qu’ils n’entendent plus, ce qu'ils ne voient plus.
Consulter également la proposition d'écriture de l'atelier "écrire la ville", en l'adaptant à l'univers du lycée : "trois quart d'heures de la vie du monde" et les textes évoqués, comme la Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Georges Perec.
La page
Une dernière exploration va guider les élèves à exploiter la page, à apprendre à l'habiter. Georges Perec explique : "J’habite ma feuille de papier, je l’invente, je la parcours".
Les mises en page, sur un simple traitement de texte, permettent d'explorer cette dimension de l'écriture. En étayage, des calligrammes, l’écriture spatiale, Jamais un coup de dé n'abolira le hasard de Mallarmé, sont présentés.
La chambre est un lieu qui peut être investi par l'écriture de mutliples manières.
Ce peut être par la fenêtre de la chambre, et comme cadre, cadre de fenêtre, pourquoi pas un pré-poème, comme ceux suggérés par Philippe Berthaut dans La chaufferie de langue (voir aussi l'article de François Bon consacré à cet ouvrage).
Pour écrire d'une fenêtre, sur les fenêtres, s'appuyer sur la proposition d'écriture de l'atelier de François Bon, cinq fenêtres sur la ville.
Le balcon
Placer les élèves en situation d'écriture à partir d'un tableau se révèle riche et renouvelle l'approche habituelle par le texte.
Il est ainsi possible de partir de scènes de balcon, celles peintes par Manet et Goya, et inviter les élèves à écrire cet entre-deux spatial, pourquoi pas avec une entre-langue.
Le lycée
Redécouvrir son environnement, apprendre à le revoir, le réinvestir par l'écriture, peut conduire à bouleverser les représentations : un voyage au coeur du quotidien scolaire pour exercer le regard et la plume.
Arpenter le lycée, en utilisant Le Veilleur, de Valère Novarina, conduit les élèves à faire surgir la vie souterraine du lycée, ce qu’ils n’entendent plus, ce qu'ils ne voient plus.
Consulter également la proposition d'écriture de l'atelier "écrire la ville", en l'adaptant à l'univers du lycée : "trois quart d'heures de la vie du monde" et les textes évoqués, comme la Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Georges Perec.
La page
Une dernière exploration va guider les élèves à exploiter la page, à apprendre à l'habiter. Georges Perec explique : "J’habite ma feuille de papier, je l’invente, je la parcours".
Les mises en page, sur un simple traitement de texte, permettent d'explorer cette dimension de l'écriture. En étayage, des calligrammes, l’écriture spatiale, Jamais un coup de dé n'abolira le hasard de Mallarmé, sont présentés.
auteurs :
Pierre-Antoine Brossaud
Mots clés :
Information(s) pédagogique(s)
Niveau :
Lycée tous niveaux
Type pédagogique :
scénario, séquence, démarche pédagogique
Public visé :
enseignant
Contexte d'usage :
salle multimedia
Référence aux programmes :
Ressources associées
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